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— Note de l’auteur —

  

J’ai écrit ce document à l’intention de ceux qui, faute de professeur disponible, veulent apprendre seuls la danse des épées (Highland sword dance). Elle est écrite en français pour permettre une meilleure appropriation à ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment la langue anglaise. 

La non-maîtrise de la langue anglaise n’exclut cependant pas l’usage de mots anglais caractéristiques de cette danse et pour lesquels il n’existe pas toujours d’équivalent français aussi bon. 

Les mots ne montrant pas tout, j’ai étayé mes écrits par des liens vidéo en piochant parmi celles, libres de droits, en ligne au moment de la rédaction du document. Si ces vidéos ont valeur d’exemple, elles n’ont toutefois pas la prétention de représenter la perfection technique. 

Important : les pas de danse étant une succession de mouvements pour passer d’une position à l’autre, il faut, en prérequis, connaître les positions et les mouvements. Ils sont donnés aux paragraphes 2 et 3 de ce document afin de pouvoir s’y référer à tout moment. 

Un conseil : il serait excessif de rechercher la perfection technique à tout prix. Toutefois, l’attention des danseurs doit être portée sur la nécessité de bien tourner les genoux vers l’extérieur (turn-out), de danser sur la plante des pieds et d’avoir une position des bras convenable. La parfaite maîtrise technique des Highland danses est difficile à acquérir, notamment le rythme de la danse des épées où les pas de basque sont plus « coupés » et moins «  coulés » comme ils peuvent l’être dans la reel. La danse doit rester un moment de plaisir, il ne faut pas se décourager en recherchant à l’excès une précision immédiate. Mais, il n’en reste pas moins qu’avoir une bonne technique peut, à juste titre, rendre fier.

 

1. La Sword dance. 

 

 1.1 Introduction 

 

Note : Prenez le temps de lire, à la toute fin de ce document, l’histoire de la danse des épées. C’est le préambule à son apprentissage. 

La Sword dance existe en 3 durées dites 2&1, 3&1 et 2&2. Le premier chiffre donne le nombre de steps (pas) dansés lentement (2 ou 3) et le deuxième le nombre de steps dansés rapidement (1 ou 2). Ceux qui débutent commencent par apprendre la 2&1 (moins longue, elle nécessite moins d’endurance). 

Le tempo du pas lent (slow step) doit être compris dans une fourchette de 104 à 116 battements par minute.

 Le tempo du pas rapide (quick step) doit être compris dans une fourchette de 120 à 144 battements par minute. 

En général, les débutants sont plus à l’aise dans la fourchette haute du tempo alors que les danseurs expérimentés préfèrent la fourchette basse qui leur permet de faire montre de leur technique. 

À  noter : la musique pour la danse des épées est une 4/4, elle contient donc 4 battements par barre. 

Entre les deux tempos, le danseur doit taper dans ses mains pour annoncer le changement de rythme. Il perd 5 points en compétition s’il omet de le faire. 

Pour la Sword dance, il existe une douzaine de steps différents si l’on compte les variantes. S’agissant d’apprendre une sword 2&1 il faut retenir 3 steps parmi les 12 existants.

 

Le choix proposé ici est celui qu’un panel de professeurs qualifiés a jugé être le plus approprié aux débutants :

 

-  1er Step (obligatoirement en 1er c’est celui où l’on tourne au tour des épées) :

Addressing the Swords (référencé comme 1 er step de la sword dance) 

- 2e Step (entre les épées, le step lent) : 

Pointing Step (référencé comme 4e step de la sword dance) 

-  3e Step (entre les épées le step rapide) : 

Crossing and Pointing Quick- Step (référencé comme 8e step de la Sword dance)  

 

Avertissement : 

 

Pour la suite, nous utiliserons les conventions de notation suivantes : RF (« Right foot » pour « pied droit ») et LF (« Left foot » pour « pied gauche »). 

Les noms écrits en rouge font référence à des positions (voir les explications données au §2) et ceux en bleu à des mouvements (voir les explications données au §3).

 

 

1.2 Comment positionner les épées 

 

On croise 2 épées. On place d ’abord celle dite « main gauche » (l’épée est placée horizontalement par rapport à la position de départ du danseur) ; sa poignée fait face à l’emplacement ‘4’ (voir sur les diagrammes ci-dessous). Puis on pose verticalement par-dessus, l’épée dite « main droite » avec la poignée faisant face au danseur dans sa position de départ (en ‘1’ sur les diagrammes ci-dessous). Il n’y a pas de règle quant à la longueur des épées, mais elles doivent être croisées en leur centre sur la longueur totale de leur lame (on exclue la poignée et la garde). On peut croiser une épée avec son fourreau. L’essentiel est d’offrir les mêmes stations aux danseurs lorsqu’ils sont en compétition.

 

 

 

 

  Comment apprendre seul la Highland Sword dance

À  noter : lorsque le danseur danse au-dessus des épées, sa tête peut être légèrement inclinée pour lui permettre de les voir et il doit occuper le centre des carrés lorsqu’il s’y trouve ou lorsqu’il y entre.

 

 

1.3 Le salut (bow) 

 

Avant de danser, il convient de saluer. Il y a 3 manières de le faire, nous retiendrons la plus simple :

 

Barre 1 et 2 : se tenir en 1ère position face à l’épée à l’emplacement 1 (voir diagramme ci-dessus). 

Barre 3 et 4 : Saluez (inclinez le buste en regardant devant vous en comptant ‘1, 2, 3’) puis relevez le buste (comptez ‘4, 5, 6’) et sur le décompte ‘7’ mettez-vous sur la plante des 2 pieds et tenez la position sur le décompte ‘8’. 

 

  

1.4  Addressing the Swords = S'adresser aux épées 

 

C’est le pas qui permet de faire le tour des épées. 

Barre 1 : Pas de basque avec le RF vers l’emplacement 1a (comptez ‘1& 2’) ; puis Pas de basque avec le LF vers l’emplacement 1d (comptez ‘3& 4’). 

Barre 2 : Faite un 3/4 de tour vers la droite avec 2 pas de basque, le 1er avec le RF vers le coin A, le 2e avec le LF dans le coin A sans vous déplacer (comptez ‘5& 6, 7&, 8'). 

Barre 3 : Pas de basque avec le RF en allant légèrement au-delà de 2 (comptez ’1& 2’) ; déplacez-vous légèrement à gauche, assemble à l’emplacement 2 avec le RF en 5e position (comptez ‘3’) ; disassemble sur le LF en exécutant un High Cut avec le RF (comptez ‘4&’). 

Barre 4 : exécutez 4 High Cuts à l’emplacement 2, avec un spring RF, LF, RF, LF (comptez ‘5& 6& 7& 8&’). 

BRAS : en 1ère position dans les barres 1 à 3, changez pour la 3e position sur le décompte ‘4’ dans la barre 3 ; 3e position dans la barre 4.

 

 

1.5 Pointing Step = Pas de pointage 

 

C’est le pas lent au-dessus des épées. 

Barre 1 : Pas de basque à l’intérieur du carré A vers le D avec le RF (comptez ‘1& 2’) puis Pas de basque dans le carré D vers le A avec le LF (comptez ‘3& 4’). 

Barre 2 : spring point avec le RF dans A, et LF en 2e position dans D (comptez ‘5’) ; Hop 

RF, pointez LF en 5e position (comptez ‘6’) ; Hop RF, pointez LF en 4e position dans B

(comptez ‘7’) ; hop RF, en ramenant le LF en arrière pour le pointer en (comptez ‘8’).

Barre 3 : spring point avec le LF dans D, et RF en 2e position dans A (comptez ‘1’) ; Hop

LF, pointez RF en 5e position (comptez ‘2’) ; Hop LF, pointez RF en 4e position en C (comptez ‘3’) ; Hop LF, en ramenant le RF en arrière pour le pointer en 5e position (comptez ‘4’). 

Barre 4 : spring point avec le RF dans A, et LF en 2e position dans D (comptez ‘5’) ; en faisant un quart de tour à gauche, Hop RF, pointez LF en 5e position (comptez ‘6’) ; Spring point avec le LF en A, et le RF en 2e position dans B (comptez ‘7’) ; hop LF, en ramenant le RF en arrière pour le pointer en 5e position (comptez ‘8’). 

BRAS : en 1ère position dans la barre 1 puis le passer en dans la barre 2, puis changez de bras au décompte ‘1’ dans la barre 4 ou, alternativement, 2e position, en décompte ‘7’.

 

 

1.6 Crossing and Pointing Quick-Step = Croisement et pointage Quick-Step 

 

C’est le pas rapide au-dessus des épées. 

Note : l’angle des tours donnés pour chaque Open PDB ou Spring Point dans ce step est approximatif. 

Barre 1 : Pas de basque à l’intérieur du carré A vers le D avec le RF (comptez ‘1& 2’) puis Pas de basque dans le carré D vers le A avec le LF (comptez ‘3& 4’). 

Barre 2 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le RF dans A, et LF en 4e position dans C (comptez ‘5& 6’) ; avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le LF dans A, et RF en 2e position dans B (comptez ‘7& 8’). 

Barre 3 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le RF dans B, et LF en 4e position dans D (comptez ‘1& 2’) ; avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le LF dans B, et RF en 2e position dans C (comptez ‘3& 4’). 

Barre 4 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Spring point avec le RF dans C, et LF en 4e position dans A (comptez ‘5’) ; avec 3/8e de tour sur la droite, Spring point avec le LF dans A, et RF en 4e position intermédiaire dans C (comptez ‘6’) ; avec 1/8e de tour sur la droite, Spring point avec le RF dans A, et LF en 4e position intermédiaire dans D (comptez ‘7’) ; avec 1/8e de tour sur la droite, Spring point avec le LF dans D, et RF en 2e position dans A (comptez ‘8’). 

BRAS : en 1ère position dans la barre 1 ; en 3e position dans les barres 2 et 3 ; en 1ère position dans la barre 4. 

Barres 5 et 6 : répétez les barres 2 et 3 (comptez : ‘1& 2, 3& 4, 5& 6, 7& 8’).

Barre 7 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le RF dans C, et LF en 4e position dans A (comptez ‘1& 2’) ; avec 1/8e de tour sur la gauche, Open PDB avec le LF dans C, et RF en 2e position dans D (comptez ‘3& 4’). 

Barre 8 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Spring point avec le RF dans D, et LF en 4e position dans B (comptez ‘5’) ; avec 3/8e de tour sur la droite, Spring point avec le LF dans B, et RF en 4e position intermédiaire dans D (comptez ‘6’) ; avec 1/8e de tour sur la droite, Spring point avec le RF dans B, et LF en 4e position intermédiaire dans A (comptez ‘7’) ; avec 1/8e de tour sur la droite, Spring point avec le LF dans A, et RF en 2e position dans B (comptez ‘8’). 

 

BRAS : en 3e position dans les barres 5, 6 et 7 ; en 1ère position dans la barre 8. 

Barres 9 à 12 : comme pour les barres 5 à 8, mais en commençant au-dessus de la seconde épée et en finissant au-dessus de la troisième épée. 

Barres 13 à 15 : comme pour les barres 9, 10 et 11, mais en commençant au-dessus de la troisième épée et en finissant au-dessus de la deuxième épée. 

Barre 16 : avec 1/8e de tour sur la gauche, Spring point avec le RF dans B, et LF en 4e

position dans D (comptez ‘5’) ; avec 3/8e de tour sur la droite, Spring point avec le LF dans D, et RF en 4e position intermédiaire dans B (comptez ‘6’) ; en reculant vers 1d, Spring avec le RF, en mettant rapidement le LF en 3e position aérienne (comptez ‘7’) ; exécutez un Back-step springing avec le LF en finissant de face en 1d (comptez ‘8’). 

BRAS : en 1ère position dans la barre 16. 

 

FINAL : Step vers l’emplacement ‘1’ avec le RF et coller le LF au RF en 1ère position (à plat) et saluez.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Les positions de base. 

  

Remarque : figurent ici, pour votre culture générale, toutes les positions utilisées en Highland dance y compris celles qui ne le sont pas pour la sword dance.

 

Remarques générales et définitions préliminaires

  

1.  Le corps doit être maintenu avec une aisance naturelle sans raideur ni effort exagéré.

 

2.   Le pied supportant le poids du corps est appelé « pied d’appui » (supporting foot). L’autre pied est appelé le « pied de travail » (working foot). Pendant la dance, c’est toujours la plante du pied d’appui qui est en contact avec le sol.

 

3.  Le danseur doit toujours s’efforcer de garder la jambe d’appui tournée vers l’extérieur à 45° par rapport à la ligne de direction, et la jambe de travail tournée vers l’extérieur à un angle d’au moins 45°, et dans la plupart des cas à 90° de l’axe de direction. Ces rotations des genoux vers l’extérieur tendent ainsi à faire tomber plat le tablier du kilt.

 

4.   Sur tous les mouvements d’élévation, le danseur doit retomber sur le temps sauf exception.

 

5.  Dans un mouvement d’élévation, quand le pied de travail doit atteindre une position précise, il doit y arriver simultanément avec le moment où le pied d’appui retombe au sol, sauf exception.

 

6.  (a) tous les mouvements sont fondés sur les positions de base de la tête, des pieds et des bras.

 

(b)    un mouvement de base est une combinaison, par mouvement, de deux ou plusieurs positions de base.

 

(c)  un pas (step) de base est une combinaison de mouvements de base.

 

 

2.1 Les positions des pieds 

 

Elles sont décrites et illustrées au plus proche de ce qu’elles devraient être.

 

Définitions 

 

Une position fermée (close position) est celle où les pieds sont l’un l’autre en contact ou lorsque le pied de travail touche la jambe d’appui (à l’exception de la troisième position croisée).

Une position ouverte (open position) est celle où le pied de travail n’est pas en contact avec le pied ou la jambe d’appui.

 

Une position au sol (ground position) est celle où les deux pieds sont en contact avec le sol.

 

Une position aérienne (aerial position) est celle où aucun pied n’est en contact avec le sol. Une position arrière (rear position) est celle où le pied de travail est derrière la jambe d’appui.

 

Remarques préliminaires 

 

Il y a cinq positions de base pour les pieds, respectivement appelées première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième position. En plus de ces dernières, il existe quatre positions dérivées : une, variation de la troisième, est appelée troisième position croisée ; les trois autres variations de la quatrième position s’appellent quatrième position intermédiaire (fourth intermediate position), quatrième opposée cinquième position (fourth-opposite-fifth position) et mi quatrième position (mid-fourth position).

 

Pour une position au sol les termes suivants sont utilisés pour décrire diverses méthodes de placement du pied de travail.

 

(a)  Orteil (toe). Quand le pied de travail est en contact avec le sol, sans pression, dans une position ouverte avec le cou-de-pied arqué, ou dans une position fermée avec le pied vertical, il est dit « pointé » (pointed) ou « placé » (placed) sur l’orteil. Quand le pied de travail pointe dans une position ouverte, le genou de la jambe de travail doit rester droit sauf pour la position quatrième opposée cinquième (voir description).

 

(b)   Demi-pointe (half point). Lorsque la pulpe des deux ou trois premiers orteils sont en contact avec le sol, avec la plante du pied non posée, on qu’il est placé en « demi-pointe ». En demi-pointe sur une position ouverte, le cou-de-pied du pied de travail doit être arqué avec le genou de la jambe de travail légèrement relâché. En position fermée, le pied de travail doit être tenu le plus possible à la verticale. Lorsque le pied de travail est placé en demi-pointe, le poids du corps peut temporairement reposer dessus ; le poids principal étant ensuite porté par l’autre pied, ceci pour donner l’élan nécessaire à tout déplacement ou légère élévation avec le pied d’appui pendant la demi-pointe.

 

(c)  Plante du pied (ball). Lorsque la pulpe des orteils et la plante du pied sont en contact avec le sol avec le cou-de-pied arqué, on dit que le pied est placé sur la plante. Le genou de la jambe de travail doit, autant que possible, rester droit, mais sans tension afin de garder une liberté de mouvement. Lorsque le pied de travail est placé sur la plante, le poids du corps est transféré sur lui.

 

(d)   Talon (heel) Lorsque le talon est en contact avec le sol, avec le plat du pied tendu et incliné vers le haut, le pied de travail est dit placé sur le talon. Le talon est toujours posé sans pression, exception faite du 8e step de la Seann Triubhas pour lequel le poids repose momentanément dessus.

 

Lorsque le pied de travail est posé sur le talon, en position ouverte (exceptée la 4e opposée 5e), le genou de la jambe de travail est gardé tendu (droit). 

Certaines positions ont des équivalents arrière (rear) ou aérien (aerial).

 

En position arrière, le pied de travail n’est jamais placé en demi-pointe ou sur le talon. En position aérienne ouverte, le genou de la jambe de travail reste droit et le pied de travail, bien arqué, est positionné à la hauteur requise relativement à la jambe d’appui : normale (l’orteil en ligne avec le mi-mollet), ou haute (l’orteil en ligne avec le centre de la rotule), ou basse (l’orteil en ligne avec la cheville).

 

Dans les deux positions aériennes fermées, la 3e position aérienne et son équivalent arrière, le pied de travail est levé à la verticale à la hauteur requise (le talon en contact avec le creux du genou de la jambe d’appui en position normale ou, pour la 3e position aérienne seulement, l’orteil à hauteur de la cheville de la jambe d’appui en position très basse).

 

Note : dans toutes les positions aériennes (ouvertes ou fermées), s’il n’est fait pas état du niveau d’élévation, c’est implicitement la hauteur normale qui doit être prise en considération.

La ligne de direction 

 

C’est une ligne au sol imaginaire partant de devant et allant vers l’arrière et passant entre les talons du danseur lorsqu’il se tient en 1re position. Les angles des positions de base pour les pieds sont mesurés à partir de cette ligne.

 

1re position (1st position)

1
2

Les talons sont joints, avec le poids du corps également réparti sur chacun des pieds, tournés vers l’extérieur pour former un angle de 90° (chaque pied étant à 45° de la ligne de direction). Le danseur peut se tenir avec les deux pieds à plat sur le sol (1) ou sur la plante des pieds (2). 

 

 

4
3
6

2e position (2nd position)

 

La jambe de travail est tendue sur le côté à 90° par rapport à la ligne de direction, orteil et talon du pied de travail sont en ligne avec ceux du pied d’appui (4). Le pied de travail peut être placé sur l’orteil (3), en demi-pointe, sur la plante ou sur le talon.

  

 

 

5
7
9

2e position aérienne (2nd aerial position)

 

La jambe de travail est en extension sur le côté comme pour la 2e position, mais levé au niveau requis : bas (5), normal (6), ou haut (7).

 

 

 

8

3e position (3rd position)

 

Le pied de travail qui peut reposer sur les orteils (9), ou en demi-pointe, sur la plante (8), ou sur le talon, touche le creux du pied d’appui (arc de cercle intérieur). Le pied d’appui est toujours tourné vers l’extérieur à 90° par rapport à la ligne de direction.

 

Note : lorsque le poids du corps est également distribué sur la plante des deux pieds, la semelle du pied de devant est directement posée contre sur le cou-de-pied du pied de derrière, avec les deux pieds également tournés vers l’extérieur à pas moins de 45° de la ligne de direction.

 

 

10
11

3e position aérienne (3rd aerial position)

 

Le genou de la jambe de travail doit être très ouvert vers l’arrière, et le côté extérieur du pied de travail être placé en contact avec le devant de la jambe d’appui. En élévation normale, le talon doit être légèrement en dessous de la rotule de la jambe d’appui (10) ; en élévation basse, l’orteil est au niveau de la cheville et en élévation très basse le pied est juste au-dessus du sol.

 

12

 3e position arrière (3rd rear position)

 

Lorsque l’on est placé sur les orteils, le creux du pied de travail touche le talon du pied d’appui. Le pied de travail est tourné vers l’extérieur à 90° par rapport à la ligne de direction.

 

Lorsque l’on est placé sur la plante des pieds, le poids est également distribué sur chacune.

 

La semelle du pied de devant est directement placée sur le cou-de-pied du pied en arrière, chaque pied étant également tourné à 45° par rapport à la ligne de direction.

 

 

 

14
13
15

3e position arrière aérienne (3rd rear aerial position)

 

Le pied de travail est placé derrière la jambe d’appui à la même hauteur que pour la 3e position aérienne. À élévation normale, le bord intérieur du pied de travail est en contact avec le mollet de la jambe d’appui (14). Le genou de la jambe d’appui doit être tenu bien en arrière. Le pied de travail ne doit pas être visible de face (13).

 

16

 3e position croisée (3rd crossed position)

 

La jambe de travail est croisée devant la jambe d’appui, avec la demi-pointe ou la plante du pied de travail placée proche de la partie extérieure du cou-de-pied du pied d’appui.

 

 

 

17

4e position (4th position)

 

La jambe de travail est allongée vers l’avant avec les deux talons en ligne avec la ligne de direction. Le pied de travail, qui ne peut être placé que sur l’orteil ou en demi-pointe, est tourné vers l’extérieur à 45° par rapport à la ligne de direction (16).

 

 

4e position aérienne (4th aerial position)

 

La jambe de travail est tendue vers l’avant comme pour la 4e position, mais levée à hauteur normale (17).

 

4e position arrière (4th rear position) 

Comme pour la 4e position, mais avec le pied de travail en arrière et placé sur la plante ou à plat. 

 

Mi 4e position (Mid 4th position) 

La jambe de travail, tendue vers l’avant, à mi-chemin entre la 4e position et la 4e position intermédiaire, est placée sur l’orteil.

  

Mi 4e position aérienne (Mid 4th aerial position) 

Tendu vers l’avant comme pour la mi 4e position en élévation basse.

 

 

 

 

 

18
19

4e position intermédiaire (4th intermediate position)

 

La jambe de travail est tendue diagonalement à l’extérieur à 45° depuis la ligne de direction. Le pied de travail est placé sur l’orteil (18), en demi-pointe ou sur la plante.

 

 

 4e position intermédiaire aérienne (4th intermediate aerial position)

 

La jambe de travail est tendue diagonalement à l’extérieur à 45° depuis la ligne de direction. Le pied de travail est placé sur l’orteil (18), en demi-pointe ou sur la plante.

 

 

20

 4e position intermédiaire aérienne (4th intermediate aerial position

 

La jambe de travail est tendue comme pour la 4e position intermédiaire, mais levée au niveau requis (19) bas ou normal.

 

  

 

21
22

 4e position intermédiaire arrière (4th intermediate rear position)

 

Identique à la 4e position intermédiaire, mais avec la jambe de travail tendue vers l’arrière. Le pied de travail, ici, ne peut reposer que sur la plante (20).

 

 

22

4e position intermédiaire arrière aérienne (4th intermediate rear aerial position)

 

Identique à la 4e position arrière, mais avec la jambe de travail levée au niveau normal (21).

 

  

 

 

 

4e opposée 5e position (4th opposite 5th position)

 

La jambe de travail est tendue vers l’avant, mais avec l’orteil du pied de travail en ligne avec le pied d’appui. Le genou de la jambe de travail doit être légèrement relâché. Le pied de travail peut être placé sur l’orteil (22) en demi-pointe ou sur le talon (dans ce dernier cas, le talon doit être en ligne avec l’articulation de l’orteil du pied d’appui).

 

4e opposée 5e position arrière (4th opposite 5th rear position)

 

C’est la position du pied arrière lorsque le pied de devant est placé en 4e opposée 5e position.

 

 

 

5e position (5th position)

 

Le pied de travail est en contact avec la jointure du gros orteil du pied d’appui. Il peut être placé sur l’orteil (23) en demi-pointe, sur la plante ou le talon, et est tourné vers l’extérieur à 90° de la ligne de direction.

 

Note : lorsque le poids du corps est également distribué sur la plante des pieds, la semelle du pied de devant est directement posée sur les orteils du pied arrière, chaque pied étant également tourné à l’extérieur à au moins 45° de la ligne de direction.

 

 

5e position arrière (5th rear position)

 

C’est la position du pied arrière lorsqu’il est placé sur la plante et que le pied avant est en 5e position.

 

 

 

2.2 Les positions des bras 

24

La position des doigts 

 

 

Dans toutes les positions des bras, excepté la première, les doigts sont délicatement groupés et le pouce est en contact avec la première jointure du majeur.

 

 

1re position

25

Les deux mains reposent sur les hanches, leurs dos tournés vers l’avant. Les poings sont orientés face au corps avec les poignets droits. Les coudes pointent directement sur le côté (25).

 

 

 

26

Un bras est placé en 1re position pendant que l’autre est levé sur le côté avec le poignet légèrement incurvé et la main légèrement au-dessus et en avant de la ligne de tête, les paumes orientées vers l’intérieur (26, 27).

 

Note : dans cette position, le bras levé est toujours à l’opposé de la jambe de travail à l’exception de la poussée sur le Pivot Turn (tour sur pivot).

 

2e position

27
28

3e position 

Les deux bras sont placés en 2e position. Les paumes, orientées vers l’intérieur, se font face l’une l’autre (28).

 

4e position

C’est une forme plus fermée de la 3e position où les mains se touchent presque (29).

  

5e position 

Les bras sont doucement incurvés devant le corps avec les mains presque à touche-touche et les auriculaires très proches du kilt.

 

Note : lorsque les bras sont levés ou baissés, les coudes doivent se déplacer le moins possible et aucune partie du bras ou de la main ne doit cacher le visage du danseur. 

Il existe des exceptions pour la Seann Triubhas (danse des vieux pantalons) où, dans la 4e barre de l’introduction, les mains passent devant le visage lorsque les bras s’élèvent depuis la 5e position, et dans les premier et second steps lorsque les bras sont arrondis à partir de la 1re ou de la 5e position.

 

2.3 Les positions de la tête 

 

 

 

Toutes les positions de la tête sont décrites en relation avec celles du corps.

 

 

1re position

30
31

La tête fait face et les yeux regardent droit devant (30).

 

 

2e position

32
33

La tête est tournée en diagonale vers la droite (31) ou la gauche (32) avec le menton légèrement relevé. Lorsque les bras sont en seconde position, la tête est tournée à l’opposé du bras levé sauf lorsqu’il en est stipulé autrement.

 

 

 

3. Les mouvements de base. 

 

Remarque : figurent ici, pour votre culture générale, presque tous les mouvements utilisés en Highland dance y compris ceux qui ne le sont pas pour la sword dance.

 

 

Bow (le salut)

34
35

Les pieds et la tête sont en première position et les bras le long du corps ou en première position. On salue en inclinant doucement le corps vers l’avant puis en revenant à la position initiale (33, 34, 35). Si les bras avaient été laissés le long du corps, ils doivent passer en première position sur le 1er décompte temps suivant le salut, sauf autrement stipulé.

 

Note : la profondeur d’inclination du salut ne doit pas être exagérée, et la manière de le décompter varie selon les danses.

 

Hop (rebond – petit saut)

 

Le mouvement d’élévation commence sur la plante d’un pied et se termine par la réception sur la plante du même pied.

 

Spring (saut avec changement de pied)

 

Comme le Hop mais avec une réception faite sur la plante de l’autre pied. 

 

Step (transfert de poids)

 

Transfert du poids d’un pied sur la plante de l’autre pied. Peut être exécuté avec ou sans déplacement et, si spécifié comme tel, le talon peut être abaissé pour finir pied à plat. 

 

Assemble (rassembler)

 

Le mouvement d’élévation commence sur la plante d’un pied et se termine par une réception simultanée sur la plante des deux pieds en 3e ou 5e position.

 

 

Disassemble (démonter / disjoindre)

 

C’est un mouvement d’élévation qui commence en position fermée avec le poids du corps également distribué sur le plat ou les plantes des pieds, et finit par une réception sur la plante d’un pied, l’autre étant placé ou levé dans une position spécifique.

Il n’y a pas de déplacement sur ce mouvement, et, sauf si stipulé, il n’y a pas, durant l’élévation, d’extension du pied sur lequel le danseur se réceptionne.

 

 

 Change 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

38
37
36
41

Le mouvement d’élévation commence avec le poids du corps sur les plantes de pieds en 5e position et se termine par une réception simultanée sur les deux plantes de pieds en 5e position après avoir alterné (celui de devant passant derrière et vice versa). 36, 37, 38.

Pendant l’élévation, il n’y a pas d’extension vers la 2e position aérienne. Ce mouvement peut aussi être exécuté en utilisant la 3e position.

 

 

Leap (saut écart)

39
40
42
43

Le mouvement d’élévation commence sur la plante des deux pieds en 5e position. Il est suivi d’une extension des deux jambes vers l’extérieur en 2e position, et conclu par une réception simultanée sur les deux plantes de pieds an 5e position avec ou sans changement de pied (39, 40, 41).

 

Sur l’extension, pendant l’élévation, les deux jambes doivent être tendues droites.

 

Brush (balayage)

 

Vers l’extérieur : la demi-pointe du pied de travail touche légèrement le sol dans sa progression depuis la 3e position aérienne très basse vers la 3e dans une position aérienne ouverte, ou depuis une position arrière à partir de la 1re position vers la 4e aérienne.

 

Lorsqu’un brush extérieur est exécuté en conjonction avec un spring ou un hop, le pied de travail touche le sol en quasi simultané avec la réception.

 

Vers l’intérieur : la demi-pointe du pied de travail touche légèrement le sol dans sa progression depuis une position aérienne ouverte vers une position fermée (voir Shuffle) ou la 3e position aérienne basse (voir Hop-Brush-Beat-Beat).

 

 

Shake (Secousse)

 

Un shake est toujours exécuté conjointement à un hop.

 

(a)   Pour la Seann Triubhas : le pied de travail est progressivement tendu via au moins deux mouvements subsidiaires dits « de secousse » de la 3e ou la 5e position vers le 2e position aérienne haute. Les shakes proviennent du genou et sont contrôlés par la cuisse. Ils doivent commencer lorsque l’on fléchit le genou de la jambe d'appui en vue du hop, simultanément à la réception à partir de laquelle, le pied de travail arrive à son point culminant.

Exemple de décompte : « et et un 1 ».

 

(b)  Pour la Highland Fling : le mouvement est toujours précédé par un placement du pied de travail en 3e ou 5e position à partir d’où il est étendu en 4e position intermédiaire aérienne via un seul mouvement. Par conséquent, le vrai mouvement de shake consiste en deux secousses, la première finissant avec le pied de travail en 4e position intermédiaire basse et le second avec ce pied arrivant en 4e position intermédiaire aérienne (normal) simultanément à la réception du hop.

Exemples de décompte : (incluant le placement initial du pied de travail) ‘1 et [et] un 2’ ou ‘1 [et] et un 2’.

 

  

 Pas de Basque

45
44

Préparez le mouvement par une extension du pied de travail vers la 2e position aérienne basse, spring vers ce côté (42), en amenant le nouveau pied de travail de la 3e vers la 5e position en le plaçant en demi -pointe (43), puis tapez (sans exagération) la plante de l’autre pied en 3e position ou 5e position arrière. Au même moment, étendez rapidement le pied de devant, si nécessaire, pour enchaîner le prochain mouvement.

 

Note 1 : la même position, 3e ou 5e, doit être utilisée durant tout le mouvement.

 

Note 2 : lorsqu’un tour, ou une portion de tour, est exécutée en utilisant deux pas de basque, il n’y a pas d’extension pour terminer le premier pas de basque, et le second est dansé avec peu ou pas de déplacement.

Note 3 : ce mouvement peut aussi être dansé avec un autre déplacement latéral, auquel cas l’extension du pied de départ se fait le long la ligne de déplacement requise, généralement vers la 4e position intermédiaire. Le décompte (2 pas de basque) :

 

Danse des épées : 1& 2 3& 4

Toutes les autres danses : 1 & 2 3 & 4

 

Open Pas de Basque (pas de Basque ouvert)

 

Comme pour le pas de basque, excepté que le pied de devant est placé en 4e opposé 5e position et qu’il n’y a pas d’extension à l’arrivée.

 

Ce mouvement, uniquement utilisé pour la danse des épées dans la partie rapide, est exécuté en utilisant la 4e ou la 4e intermédiaire ou 2e position.

 

 

High Cut (le coupé haut)

46

Spring, hop ou disassemble et, simultanément à la réception, placez le pied de travail en 3e position aérienne arrière (44), puis (en travaillant seulement depuis la jointure du genou) amenez le pied de travail vers la 2e position aérienne (45) et ramenez-le en 3e position aérienne arrière (46). Durant l’élévation la ou les jambes sont tendues vers 2e position aérienne. Sauf exception, il n’y a pas de déplacement latéral durant ce mouvement.

 

Note 1 : dansés en série, les High Cuts peuvent être décrits comme étant une succession de springs depuis la 3e position aérienne vers la 3e position aérienne arrière où l’on exécute un high Cut à chaque fois et où, durant chaque élévation, les deux pieds sont tendus vers la 2e position aérienne, avec toutefois une extension plus légère pour le pied à partir duquel chaque spring est commencé.

 

Note 2 : dansés en série, les High Cuts peuvent être avec ou sans extensions.

 

Note 3 : dans la danse des épées et la reel où des séries de High Cut tendus sont dansées, le High Cut qui est exécuté conjointement avec un disassemble doit être tendu.

 

Note 4 : quand une série de High Cuts est exécutée sans extensions, il est autorisé de tendre un High Cut en conjonction avec un disassemble.

 

Le décompte du temps pour 4 High Cuts :

 

(a)  pour un Strathspey : 1& 2& 3& 4& - dans certains cas bien stipulés un High Cut peut être compté : 1 et [et]

 

(b)  pour une reel : 1 & 2 & 3 & 4 & - dans certains cas bien stipulés un High Cut peut être compté : 1 et [et]

 

 

 

High Cut in front (le coupé haut de face)

47
48

Identique au High Cut, mais le pied levé part de la 4e position aérienne intermédiaire (47) puis est retendu vers la 4e position aérienne intermédiaire.

Note : le High Cut in front n’est pas dansé en série, et dans certains cas bien stipulés (6e ou 9e pas de la Seann Triubhas) les extensions se font vers la 2e position aérienne.

 

 

Balance (le balancier)

 

Commence avec le pied droit en 4e position aérienne intermédiaire, les hanches de face, l’épaule droite légèrement avancée, les bras en 3e position et la tête en 2e position. Spring pour déplacer le pied d’appui vers la 4e position aérienne intermédiaire arrière. On répète le mouvement en sens inverse pour finir sur la position de départ. Ce mouvement occupe deux battements de musique.

 

 

 

Travelling Balance (balancier « itinérant »)

 

Commence avec le pied droit en 4e position aérienne intermédiaire, les hanches de face, l’épaule droite légèrement avancée, les bras en 3e position et la tête en 2e position. Amener le pied droit vers l’intérieur pour faire trois pas (RF, LF, RF) en se déplaçant diagonalement vers l’arrière dans un angle de 45° par rapport à la ligne de direction. Les positions des pieds passant de la 5e position (49) à la 4e position intermédiaire arrière

 

(50)  et à la 5e position (51) en étendant respectivement le pied gauche vers la 4e position intermédiaire aérienne arrière (simultanément avec le 3e pas) (compter ‘1 & 2’). Le mouvement ci-dessus est ensuite répété en sens inverse, en se déplaçant vers l’avant dans la même diagonale pour revenir au point de départ (48) (compter ‘3 & 4’).

 

Ce mouvement peut aussi être exécuté de l’autre côté avec le pied opposé, toujours dansé sur le décompte ‘5 & 6, 7 & 8’.

 

Note : pendant toute la durée du mouvement la partie haute du corps doit être droite.

Les bras : ils sont gardés à l’intérieur en 4e position pendant le déplacement vers l’arrière puis passés en 3e position pendant le déplacement vers l’avant ou, alternativement, pendant le déplacement arrière ils sont cerclés en bas vers l’extérieur sur les côtés en 5e position puis, durant le déplacement vers l’avant, ils sont cerclés vers l’extérieur et en hauteur sur les côtés en 3e position.

49
50
51

Rock

 

Spring depuis la 3e ou la 5e position vers la 3e position arrière ou vice versa, en pointant le pied de travail à la réception. Les rocks sont habituellement utilisés en série, et, dans ce cas, le 1er rock peut être exécuté en commençant à partir d’une position ouverte. Le pied de derrière est toujours pointé en 1er.

 

Note : Lorsque le pied de travail est pointé durant ce mouvement, l’orteil touche légèrement le sol.

 

 

 

 

Round the leg (le tour de jambe)

52
53
54
55

Le pied de travail passe de la 3e position aérienne arrière (52) vers la 3e position aérienne

(53)   ou vice versa. Pendant le mouvement, le pied de travail doit rester le plus près possible de la jambe d’appui avec le genou de la jambe de travail tenu bien en arrière.

 

 

Shedding

 

Hop, Spring ou Disassemble en pointant le pied de travail en 2e position (comptez ‘1’) ; Hop en amenant le pied de travail en 3e position aérienne arrière (comptez ‘2’) ; Hop en exécutant un round-the -leg en amenant le pied de travail 3e position aérienne (comptez ‘3’) ; Hop en exécutant un round-the-leg en ramenant le pied de travail en 3e position aérienne arrière (comptez ‘4’).

 

Note : On utilise toujours la 2e position des bras, celui levé étant du côté opposé au pied de travail.

 

Toe-and-Heel (orteil et talon)

 

Hop ou Spring et, simultanément à la réception, pointez le pied de travail dans la position spécifiée, puis Hop et, simultanément à la réception, placez le talon du pied de travail dans la même position spécifiée. Ce mouvement occupe 2 battements de musique.

 

Note 1 : l’orteil et le talon doivent toucher le sol avec légèreté et le pied de travail doit être gardé assez bas.

 

Note 2 : la position spécifiée pour ce mouvement peut être la 2e, la 3e, la 4e opposée 5e ou la 5e. L’ouverture extérieure à 90° requise pour le pied de travail en 2e position s’applique aussi aux 3 autres positions.

 

 

Heel-and-Toe (talon et orteil)

 

Hop, en plaçant le talon du pied de travail en 2e position ; Hop en pointant le pied de travail en 3e ou 5e position. Ce mouvement occupe 2 battements de musique.

  

Back-Stepping (le pas arrière)

 

En commençant avec un pied en 3e position aérienne, exécutez un round-the-leg pour passer en 3e position aérienne arrière, et, avec un spring, glissez le pied de travail vers le bas le long de la face arrière de la jambe d’appui en ramenant rapidement l’autre pied en 3e position aérienne. Répétez autant de fois que requis. Ce mouvement peut aussi être exécuté en commençant ou en finissant en 3e position aérienne arrière. Chaque back-step occupe 1 battement de musique.

 

 

Shuffle (pas traînant / balayage)

 

En commençant avec un pied en mi-4e position aérienne basse, Spring ou Hop et, pendant l’élévation, tendez le pied d’appui originel vers la mi-4e position aérienne basse. Puis, presque simultanément avec la réception, balayer avec le nouveau pied de travail vers l’intérieur sur la demi-pointe en 3e ou 5e position et, immédiatement après, balayer le vers la mi-4e position aérienne basse.

 

Note 1 : le balayage vers l’intérieur se termine sans que le pied de travail ne perde le contact avec le sol et avec le cou-de-pied légèrement relaxé pour amener la cheville au-dessus du cou-de-pied du pied d’appui, une position dite ‘over the buckle’.

Note 2 : Les balayages sont exécutés sans déplacement latéral ou en avant, mais, là où spécifié comme tel, un léger déplacement arrière peut être utilisé.

 

Exemple de décompte pour 4 balayages :

 

(a)  Au tempo d’un Strathspey : 1& 2& 3& 4&

 

(b)  Au tempo d’une reel : 1 & 2 & 3 & 4 &:

 

 

Spring point (saut pointé)

Spring et pointez le pied de travail en position ouverte, les deux pieds touchant simultanément le sol (54,55).

 

 

Pivot turn (le tour sur pivot ou pivot tournant)

54

(a)  En tournant vers la gauche : placez le RF sur la demi-pointe en 3e position, pivotez vers la gauche sur la plante des 2 pieds sans les déplacer (56) en finissant en 3e ou 5e position avec le LF devant.

(b)  En tournant vers la droite : comme ci-dessus, mais en commençant avec le LF et en finissant avec le RF devant.

 

Note 1 : le pied de travail doit être tendu en 4e position intermédiaire aérienne avant de commencer le pivot tournant.

 

Note 2 : avant de se placer en 3e position croisée, un petit pas arrière vers la 4e position intermédiaire arrière peut être fait. Il n’y a pas d’extension vers la 4e position intermédiaire aérienne dans cette méthode.

 

Hop-Brush-Beat-Beat

 

Hop, en étendant le pied de travail vers la 4e position intermédiaire aérienne (s’il n’est pas déjà place dans cette position), puis exécutez rapidement un balayage vers l’intérieur pour gagner la 3e position aérienne basse (comptez ‘1 et [et]’) ; placez le pied de travail sur la demi-pointe en 3e ou 5e position puis battez doucement du pied arrière placé en 3e ou 5e position arrière (comptez ‘un 2’).

Note 1 : simultanément à l’exécution du battement avec le pied arrière sur le décompte ‘2’, le pied de travail peut être tendu vers la 4e position intermédiaire aérienne ou la 2e position aérienne selon la position de départ requise pour le prochain mouvement à enchaîner.

 

Note 2 : le mouvement peut aussi être exécuté sur le décompte ‘5 et [et] un 6’.

 

 

Shake-Shake-Down

 

Hop, en exécutant un Shake avec le pied de travail en 4e position intermédiaire aérienne

 

;  Hop en portant le pied de travail légèrement en arrière pour exécuter un autre Shake avec le pied se positionnant en 2e position aérienne puis Spring pour déplacer le pied de travail qui, si requis, est promptement tendu vers n’importe qu’elle position aérienne ouverte pour enchaîner sur le mouvement suivant ou finir avec un assemble avant un quick step (pas rapide) ou un leap.

 

Note 1 : les 2 shakes peuvent être exécutés en 2e position aérienne auquel cas il n’y a pas de mouvement vers l’arrière du pied de travail durant les shakes.

 

Note 2 : la position de départ du pied de travail dépend de sa position finale (tendu ou non).

 

Exemple de décompte : ‘3 & 4’ ou ‘7 & 8’.

 

 

4 De quel matériel a-t-on besoin pour débuter ? 

 

 

 

Le revêtement de sol

 

Il faut un revêtement non glissant et élastique (offrant du rebond tel que le bois ou la moquette pour ballet…) pour préserver la structure osseuse et les articulations des danseurs lors des mouvements verticaux. Il est déconseillé de danser sur une surface en béton. Dans la pratique de nombreuses écoles se satisfont des revêtements de sol multisports qu’ont les gymnases.

 

Barre et glace

 

Ce n’est pas indispensable, mais néanmoins utile pour aider à garder l’équilibre le temps de caler la position des pieds et des jambes et pour bien voir la position de son corps.

 

 

Highland Ghillies

C’est ainsi que l’on appelle les chaussons de danse écossais. Il faut toujours les prendre moulants et serrés et surtout pas trop souples et lâches. On peut en acheter en ligne. Parmi les vendeurs, citons :

Note : Pour commencer des chaussons de ballet (de couleur noir e !) feront l’affaire, mais ils ne remplaceront pas les indispensables highland ghillies à acheter chez les spécialistes des articles pour la Highland dance (bannir les sites de danse de ballet qui proposent trop souvent des ghillies de piètre facture).

 

 

 

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4.1 Les épées 

   

On peut commencer avec des foulards enroulés ou des morceaux de bois plats, moins intimidants. Pour les plus jeunes, on utilise des bandes adhésives ou des marques tracées à la craie. Il faut bannir ce qui peut glisser (rubans) ou rouler (corde) lorsque l’on marche dessus. Toutefois, on considère que le danseur doit rapidement « affronter » les épées pour mieux sauter et s’exposer au risque de marcher dessus ou de les déplacer en butant contre.

 

Pour les plus jeunes, on utilise des épées plates comme sur cette image :

 

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Mais le modèle d’épée le plus utilisé (car il est polyvalent en ce qu’il convient pour l’entraînement, les spectacles et la compétition) ressemble à celui-ci : 

Il existe plusieurs sites où l’on peut en acheter. Citons l’un des plus connus : toeandheel.com.

 

La paire coute environ £35 TTC et il faut ajouter £15 de port soit 50£ (70 euros). 

Toutefois, quelqu’un d’outillé et de bricoleur peut acheter du fer dans une surface de bricolage et les façonner (le coût de la matière première est d’environ 12 euros pour la paire d’épée.

 

Les dimensions (ordre de grandeur, car il n’y a pas de standard précis) sont :

Longueur totale : 92cm – Largeur de la lame : 2,5 cm – épaisseur lame et garde : 3 mm –

 

Arrondi bord à bord de la garde 12 cm. Poids total : 1kg.

 

 

Sur la deuxième photo, la broadsword, épée d’apparat utilisée en championnat et à réserver à ceux qui ont « apprivoisé » la danse des épées.

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4.2 La musique d’accompagnement. 

 

 À titre d’exemple, voici la partition de cornemuse de Ghillie Callum, la mélodie incontournable pour la Highland Sword dance. Le rythme est en 4/4, chaque barre compte donc pour 4 temps :

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BONUS - L’HISTOIRE de la danse. 

 

 On apprend mieux une danse lorsque l’on est à même d’en raconter son histoire. Elle f ait partie du patrimoine culturel et aide le danseur à trouver l’inspiration dans la pratique de son art.

 

 

Sword dance

 

Après avoir défait l’un des généraux de Macbeth à la bataille de Dunsinane en 1054, Malcolm Canmore, futur roi d’Écosse, pour fêter sa victoire et montrer toute sa dextérité, dansa au-dessus de son épée qu’il avait croisée au sol avec celle de son adversaire.

 

Depuis, en sus d’être un exercice pour travailler l’agilité et l’habileté, cette danse d’exultation est devenue une danse de prophétie parmi les guerriers. La légende prétend qu’ils la dansaient pour prédire l’issue de la bataille du lendemain. Si le danseur ne touchait pas les épées, il était assuré de la victoire, sinon il risquait d’être défait et tué.

 

Les origines de la chorégraphie restent obscures. Ce n’est qu’à la fin du 16e siècle qu’on la retrouve régulièrement pratiquée par les hommes désireux de renforcer la puissance et l’agilité de leurs jambes. Montrer sa prouesse athlétique était alors très en vogue dans la communauté des Highlands.

 

Elle est dansée pour la première fois en compétition en 1832.

 

Au départ, le danseur tourne autour des épées. On dit qu’il "s’adresse" aux épées, comme si elles étaient vivantes, en leur demandant le droit de danser au- dessus d’elles en en faisant d’abord correctement le tour sans venir les perturber. Ensuite, il danse entre les lames et au-dessus. À partir de ce moment, la tradition dit qu’il ne doit plus tourner le dos aux pointes, car seul le fou agirait ainsi.

 

La danse exige une formidable dextérité pour ne pas toucher ni déplacer les épées. Mais, de nos jours, si le danseur touche l’épée, il ne sera pas blessé le lendemain, mais disqualifié séance tenante ou seulement pénalisé de 5 points (la règle dépend de la catégorie à laquelle appartient le danseur) si l’épée est touchée, mais pas déplacée.

 

Le danseur tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (appelé « widdershins » ou le chemin de la sorcière), mais cette danse aurait été pratiquée dans le sens horaire jusqu’en 1880 si l’on en croit la description donnée dans le "Livre du club du vrai Highlander", en 1881.

 

Le choix de danser dans le sens anti-horaire viendrait du fait que l’épée étant portée à gauche, le danseur solo était moins gêné en évoluant dans ce sens. Toutefois, en choisissant ainsi le sens des sorcières, on provoque le diable pour lui faire face et en venir à bout en réussissant un sans-faute synonyme de chance à venir.

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