MENU 

(Attention si vous n’avez pas lu ces livres : Passages tirés du Prisonnier Écossais, T1, T3, T5, T7-2, T9-1)


Dans une interview Diana Gabaldon, disait avoir pleuré en écrivant une scène du « Prisonnier Écossais », cela m’a donné envie de relire ce Tome 4 de la série des Lord John. Effectivement j’ai lu un passage poignant qui me tire des larmes à chaque fois, sans savoir si c’est le même. Le désespoir, le vide que ressent Jamie sont décrits avec tellement de tendresse pour lui que ça me bouleverse. L'auteure, nous plonge dans l’émotion à l’état pur par échos et par répétitions de scènes similaires. Avoir lu ces passages avec Jamie rêvant de Claire qui lui caresse la tête posée sur ses genoux, va sublimer les autres moments où il le vit réellement avec elle. Plus le manque est décrit de manière poignante, plus le présent a des retentissements forts chez le lecteur.
Cela m’a donné envie de faire une petite compilation non exhaustive, de ces tendres moments remplis d’amour qui jalonnent la saga Outlander et me font fondre ... Vous en avez certainement d’autres dans vos mémoires.
D’abord dans ses rêves :

 


/— Jamie gravement blessé et réfugié dans une grange avec quelques-uns de ses hommes, après la bataille de Culloden : ... « Penser à elle ne fit que raviver sa douleur. Si seulement elle avait été là, avec lui, posant ses mains sur ses plaies, pansant ses blessures et berçant sa tête sur ses genoux ! Mais elle était partie, partie à deux cents ans de distance, Dieu en soit loué ! Les larmes se mirent à couler le long de ses joues et il se roula en boule pour les cacher à ses compagnons. Seigneur, faites qu'ils soient sains et saufs ! pria-t-il. Elle et l'enfant. »... (Tome 3 Le voyage - Ch1)


/— Jamie rêve de Claire.... Lord John l’entend à son insu : ...« Il entendit un halètement, comme celui d’un homme qui se réveille d’un cauchemar. Devait-il entrer ? Non, se reprit-il aussitôt. S’il s’est réveillé, il est sorti de son rêve. Il allait s’éloigner quand il entendit la voix de Fraser filtrer sous la porte. — Je peux m’endormir la tête sur tes genoux ? Je voudrais sentir tes mains sur moi et m’endormir enveloppé dans ton odeur... Il y eut un bruissement sourd, celui d’un grand corps se retournant brusquement, puis un son étouffé (un soupir, un sanglot ?) et le silence.... — Bon sang, Sassenach. J’ai besoin de toi. »... ( Le prisonnier Écossais - Ch13)
**Et ensuite dans la réalité après leur mariage et au retour de Claire, Jamie le lui demande ou elle le fait naturellement. **Il aime s’endormir sur ses genoux et sentir ses caresses :


/— Claire et Jamie sont chez MacRannoch qui les héberge pour la nuit qui a suivi son sauvetage de wentworth. Avec les hommes de Murtagh, ils ont réussi à le sortir de la prison et des griffes de BJR. Il est sauvé, sa main et ses blessures sont soignées. Au milieu de la nuit, ils ont un petit moment d’intimité. : … « Sa main lâcha la mienne et il ferma les yeux. — À présent... c'est comme si ma forteresse avait volé en éclats sous des coups de canon. Il ne reste rien que des cendres et une charpente calcinée. Et la petite créature qui y vivait se retrouve nue, tremblante de peur, essayant de se cacher sous un brin d'herbe, une feuille, mais... elle n'y parvient pas. Sa voix se brisa et il enfouit son visage dans les plis de ma jupe. Je ne pouvais rien faire pour le consoler, mis à part lui caresser les cheveux. Il redressa soudain la tête et reprit avec véhémence : — J'ai frôlé plusieurs fois la mort, mais je n'avais jamais voulu mourir auparavant. Mais cette fois... Il ne termina pas sa phrase car un violent tremblement agitait tout son corps. — Claire ! Serre-moi, serre-moi fort. Je ne peux p-p-plus m'arrêter de trembler. Les convulsions qui secouaient ses côtes le faisaient gémir de douleur. Je me penchai sur lui et le tins fermement, me balançant doucement d'avant en arrière jusqu'à ce que les spasmes s'atténuent. Je glissai une main sous sa nuque, massant vigoureusement la base de son crâne. Enfin, les tremblements cessèrent, et sa tête retomba mollement sur ma cuisse. »…( Tome 1 Le chardon et le tartan - Ch36)


/— Jamie s’évanouit quand il comprend que Claire devant lui est bien réelle : .... « Ce n'était qu'un évanouissement passager. Le temps que je m'agenouille à son côté et que je desserre sa cravate, ses paupières battaient déjà. Ses joues retrouvèrent bientôt une couleur normale. Je m'assis en tailleur sur le plancher et posai sa tête sur ma cuisse, caressant ses cheveux. »... (Tome 3 Le voyage - Ch24)


/— Plus tard Jamie demande la même chose à Claire après leurs retrouvailles mouvementées à Lallybroch, pour soulager sa douleur au bras et son mal de tête : ... « — Je n'ai pas besoin de tisane. Ce qui me ferait le plus grand bien, ce serait de poser la tête sur tes genoux pendant que tu me masses les tempes, tu veux bien ? Il me dévisageait avec une candeur adorable... Il poussa de petits grognements de satisfaction tandis que je lissais ses cheveux en arrière et soufflais doucement sur les mèches qui retombaient sur son front. — Hmm... ça fait du bien, murmura-t-il... je ne pus résister à la tentation de pétrir délicatement les muscles noués de sa nuque et de ses épaules, puis de masser ses pectoraux fermes et puissants avec des mouvements circulaires des doigts. Son souffle chaud balayait mes bras et ce fut à contrecœur que je l'aidai à se rallonger pour préparer la prochaine injection de pénicilline. »... (Tome 3 Le voyage - Ch37)


/— Une nuit en mer, sur une banquette de bois au large d’Hispaniola : ...«Jamie bâilla à plusieurs reprises et je finis par le convaincre de s'allonger sur la banquette, la tête sur mes genoux.... Jamie bougea dans son sommeil, marmonnant quelque chose contre ma cuisse. Je caressai doucement ses cheveux, et il se détendit de nouveau... et il s'étira doucement, se tournant sur le flanc pour reprendre son somme.»... (Tome 3 Le voyage - Ch62)


/— Après une journée difficile, ils dorment dans la forêt : ... « Je remuai pour trouver une position confortable sur la terre caillouteuse. Puis je me penchai en avant et posai la tête de Jamie sur mes genoux... Je caressai avec douceur les cheveux de Jamie. Un coin de ses lèvres se releva subitement, faisant naître un sourire d’une tendresse surprenante. Mais il disparut aussi vite qu’il était apparu. Je le contemplai, stupéfaite. Il dormait, son souffle restant rauque mais régulier, ses longs cils roux projetant des ombres noires sur ses joues. Alors que je recommençais mes caresses, son sourire revint et repartit comme le vacillement d’une flamme. Après un soupir profond, il enfouit un peu plus son visage dans mes jupes, se détendit, les membres complètement mous. Les larmes noyèrent mes yeux. – Oh, Jamie, murmurai-je. »... (Tome 5 La croix de feu - Ch29)


/— Jamie est blessé après la bataille de Saratoga et Claire sait comment le réconforter : ... « Je pointai un doigt péremptoire vers la couverture que j’avais étalée sur le sol et il alla docilement s’allonger, recroquevillé sous la carriole, la main plaquée contre son cœur. Je me relevai et hésitai. Puis je m’agenouillai à nouveau et, écartant sa queue de cheval maculée de boue sèche et de fragments de feuilles mortes, déposai un baiser sur sa nuque. Je vis sa joue se contracter quand il sourit, puis il se détendit. »...(Tome 7-2 L’écho des coeurs lointains - Ch21)


/— Jamie est allé à la chasse avec sa fille, et s’est fait mordre à la jambe par un ours affamé en défendant le cerf qu’il venait de tuer. Il ressent un mélange de joie et d’inquiétude. Il se confie à Claire qui vient de le soigner : … « "Tu sais ce que je voudrais que tu fasses maintenant Sassenach, c'est que tu t’assois un moment avec moi pour me confirmer que je ne rêve pas. Elle est vraiment là ? Elle, les enfants et Roger Mac ?" Je serrai sa main et je ressentis la même joie bouillonnante que celle que j’observai sur son visage. "C'est une réalité. Ils sont bien ici. Juste là, en fait." Je ris de façon peu moqueuse, car je pouvais encore voir Brianna en bas, se dirigeant vers les arbres qui bordaient le ruisseau, ses longs cheveux roux détachés maintenant, passant au brun dans l’ombre et se soulevant dans la brise du soir alors qu'elle appelait les enfants. "Je sais ce que tu vas me dire, cependant. J'ai rendu visite à Roger ce matin et je lui ai demandé de me laisser examiner sa gorge. J'avais l'impression de douter comme Saint-Thomas. C'était tellement bizarre de l'avoir là devant moi, de le toucher - et en même temps, ça ne me semblait pas étrange du tout." Je frottai légèrement le dos de sa main avec mon pouce, sentant les bosses de ses jointures et la faible rugosité de la cicatrice qui descendait vers où son quatrième doigt manquait. "Je me sens comme ça tout le temps, Sassenach", me dit-il, la voix un peu rauque. Ses doigts s’enroulèrent sur les miens. "Quand je me réveille parfois au petit matin, et que je te vois là à côté de moi. Je doute que tu sois réelle. Jusqu'à ce que je te touche ou que tu pètes. » »… (Tome 9-1 L’adieu aux abeilles - Ch6)

 


Illustration -Série Outlander Saison 1 et 2 ©Starz
-Dessin à l'encre de Carthl.tumblr.com
 
 

Diana joue avec nos émotions

Par Gratianne Garcia