Outlander, ses héros
et leurs religions
Nouvelle France – Nouvelle Ecosse
« Vous savez que ces deux nations (la France et l’Angleterre) sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu’elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut ».
Candide de Voltaire
Nous savons que d’autres Européens avaient déjà accosté sur le continent américain par le Grand Nord avant les voyages de Christophe Colomb.
Ces pionniers sont des Vikings, sous la conduite de Leif Ericsson, qui aurait fondé en l'An MiL une petite colonie sur la côte du Labrador, le Vinland.
L'équipée, sans lendemain, tombera très vite dans l'oubli.
Un demi-millénaire plus tard, d'autres
Européens toucheront la côte du futur Canada.
Les Français manifestaient peu d'intérêt pour cette Nouvelle-France en raison des conditions climatiques particulièrement difficiles.
Certaines parties du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine, vont former l'Acadie, en grande partie colonisée par les Français et évangélisée par les Jésuites, Récollets, Ursulines et Sulpiciens dès 1620 .
Au 17ème siècle, malgré le zèle des Jésuites notamment auprès des nations nomades, les conversions sont très rares. Et, ceux qui acceptent de recevoir le baptême, combinent l’enseignement de l’Eglise avec leurs croyances traditionnelles.
Aussi, l’éducation des enfants indiens et la sédentarisation vont être privilégiées. Les enfants étaient
indisciplinés et loin de leurs parents et de la nature, ceux qui ne moururent pas au bout de quelques mois désertèrent.
Au cours des années 1620, le roi Charles Ier d'Écosse et d'Angleterre envoie une troupe d'Écossais pour fonder une colonie sous le nom de Nova Scotia.
Le souverain offrit des titres de noblesses aux nouveaux arrivants.
Il fonda le baronnage de Nouvelle-Écosse : ceux qui désiraient acquérir ce titre devaient payer une taxe qui servit à l'établissement de la colonie et y reçurent une dotation en terres.
La conquête des Anglais va se poursuivre et toute une région va subir un réel génocide.
Nous abordons un moment tragique de l’histoire de ce pays, et bien qu’il ne soit pas mentionné dans Outlander, vous permettrez cette digression.
Les 1700 Acadiens deviennent britanniques.
Les Anglais renomment le territoire Nova Scotia.
La France conserve toutefois l'Île Saint-Jean, l'Île Royale et la côte nord de la Baie Française.
Les Anglais tentent de leur faire abandonner leur religion catholique en ordonnant le serment d'allégeance à l'Angleterre.
Les Acadiens refusent massivement de renier leur religion ainsi que la France, leur mère-patrie.
Très rapidement, il devient évident que les Anglais n'ont aucune intention de respecter les libertés des Acadiens.
On les empêche de quitter le territoire conquis où ils sont mis en quasi servitude.
Plusieurs Acadiens se réfugient en Louisiane pour devenir les premiers Cajuns.
Une petite graine de révolte est semée.
Le 10 février 1763, par le Traité de Paris, la France met fin à la Guerre de Sept Ans avec l'Angleterre, l'Espagne et le Portugal. Il se solde par la quasi-disparition du premier empire colonial français. La France a perdu le Québec.
Ainsi va subsister dans cette région un bastion important de la culture acadienne. Et française !
Et pour terminer, un petit mot pour les Noirs en Nouvelle Ecosse.
« La liberté et une ferme. » Telle était la promesse attrayante faite à des milliers d’Afro-Américains qui s’étaient battus dans des régiments britanniques lors de la Révolution Américaine (1775-1783) et qui cherchaient à fuir l’esclavage.
Ces loyalistes arrivèrent en Nouvelle-Écosse. Ils ont été traités injustement et ils ont reçu des parcelles de terre considérablement plus petites et moins de vivres que promis.
En 1790, environ 1 200 loyalistes noirs mécontents des conditions en Nouvelle-Écosse ont accepté l’offre de la Sierra Leone Company (une organisation anti-esclavagiste britannique) de se réinstaller en Sierra Leone, sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest.
En 1608, Samuel de Champlain, sous le règne d'Henri IV, fonde la ville de Québec.
Elle va devenir le point de départ de la colonisation de la Nouvelle-France et, au XIXe siècle, donner son nom à la province canadienne dont elle est aujourd'hui la capitale administrative.
Quelques années plus tard, Paul Chomedey de Maisonneuve fonde Ville-Marie (1642) qui deviendra Montréal à la fin du XVIIIème siècle.
Les débuts vont toutefois être lents et difficiles.
Nous y avons vu comme une réminiscence du drame des Jacobites torturés, emprisonnés, les fermes brûlées et les femmes violées et au bout de la route déportation.
Décidément, la perfide Albion est bien cruelle.
Britanniques et Français vont se disputer cette région, qui passe aux mains des uns et des autres, jusqu'à ce que l'Acadie, soit cédée aux Britanniques, en 1713, en vertu du Traité d'Utrecht.
1755 voit le « Grand Dérangement » ou La Déportation des Acadiens.
Les soldats anglais les entassent de force sur des bateaux pendant que d’autres brûlent leurs maisons et les familles sont séparées.
Plusieurs navires coulent.
Les survivants seront dispersés et abandonnés à leur sort dans les colonies de la côte-est américaine, dans les Caraïbes ou sur les côtes de la France.
Les Acadiens sont autorisés à revenir s'installer en Nova Scotia.
Certains rentrent à pied de la Géorgie. Ils doivent jurer allégeance à la couronne britannique et à s'établir sur la côte peu fertile de la baie Sainte-Marie (bien plus pauvres que les terres qui leur ont été volées).
Ils n’ont d’autres choix que de devenir bûcherons ou pêcheurs.
Le roi George III la débaptise par la Proclamation royale du 7 octobre 1763 et elle devient officiellement « The Province of Quebec ». La France ne conserve dans le golfe du Saint-Laurent que le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, dédié à la pêche à la morue.
En 1774, l'Acte de Québec permet le libre exercice de la religion catholique, l'usage de la langue française et du droit civil français au Québec.
En 1791, l'Acte constitutionnel du Canada établit deux provinces : le Haut-Canada (l'Ontario), à majorité anglophone, et le Bas-Canada (le Québec), à majorité francophone.
La signature de la Loi constitutionnelle de 1867 consacre la Fédération de quatre provinces du Canada : le Québec, l'Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Enfin, nous soulignerons l’extraordinaire courage des Canadiens lors des Deux Guerres Mondiales !
Et que lisons-nous dans Outlander ?
Le Canada est très peu évoqué puisque l’essentiel de l’histoire se passe en Caroline du Nord. Mais par petites touches subtiles, l’auteur nous y amène.
Voici donc quelques exemples - dans les tomes 6 et 7
Émigration :
- Beaucoup d’Écossais se battent contre le Roi qui leur a fait tout perdre : par exemple Jamie retrouve Hamish MacKenzie à la bataille de Saratoga. Il s’est réfugié en Nouvelle Écosse avec les gens de Castle Leoch.
- De riches planteurs fuient la guerre et émigrent au Canada, les continentaux veulent confisquer les
plantations des loyalistes. (Tome 6)
- Jocasta et Innès Duncan ont émigré en Nouvelle Écosse pour fuir les pillages et la guerre annoncée.
- En 1759, Lord John, officier de l’armée britannique s’est battu sur les plaines d’Abraham avec les
troupes du Général Wolf et a participé́ à la bataille pour prendre la forteresse et la Province Québec
aux Français
Espionnage et renseignements :
-L’espionnage est une nécessité, piloté depuis Londres par « La chambre noire » et nous apprenons que les espions des services secrets et du renseignement fonctionnent avec des messages codés.
- Discussion entre Lord John Grey et Lord Georges Germain à Londres en 1776.
- Lord John Grey va en France pour faire des recherches sur les intentions du gouvernement français et ses engagements financiers et militaires auprès des Continentaux.
- Le capitaine Eizekiel Richardson qui vient des lanciers de l’armée britannique est détaché pour accomplir des missions de renseignement par la chambre noire.
- Espionnage avec le Capitaine Denys Randall Isaacs : pour prendre le pouls politique des habitants français et des colons anglais du Québec afin d’évaluer l’allégeance à laquelle la couronne peut prétendre. Et quelle est la capacité des rebelles auprès du congrès continental.
- William appartenant à l’armée anglaise et parlant le français est envoyé par Richardson au Canada pour une mission de renseignement et d’espionnage avec le Capitaine Denys Randall Isaacs.
Les conclusions de cette incursion au Canada s’imposent d’elles-mêmes : une fois de plus c’est la géopolitique qui décide du sort des populations ; leur religion, leur mode de vie, leurs us et coutumes sont soumis à des décisions que la plupart de ces hommes ne comprennent pas.
Déclarations de guerre et traités de paix entrainent des familles entières dans la tourmente au grès des soubresauts de l’Histoire.
La liberté se trouvera peut-être au bout d’un long chemin tortueux !
Une page musicale
Les étoiles étaient dans le ciel
Toi dans les bras de Gabriel
Il faisait beau, c'était dimanche
Les cloches allaient bientôt sonner
Et tu allais te marier
Dans ta première robe blanche
Mais les anglais sont arrivés
Et dans l'église ils ont enfermé
Tous les hommes de ton village
Et les femmes ont dû passer
Avec les enfants qui pleuraient
Toute la nuit sur le rivage
( ….)
Devant toi était étendu
Sur un grabat un inconnu
Un vieillard mourant de faiblesse
Dans la lumière du matin
Son visage sembla soudain
Prendre les traits de sa jeunesse
Gabriel mourut dans tes bras
Un drame universel chanté par Pierre Bachelet
souvenez vous!!! / pierre bachelet - YouTube
Y avait des arbres, il y avait des oiseaux Le blé devait se moissonner bientôt
C'est tellement beau l'été qu'on peut pas croire
Que c'est la guerre qui fait marcher l'histoire
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
(….)
Les hommes sont arrivés par les labours
Ils ont pris position dans les faubourgs
C'est drôle d'être éveillé en pleine nuit
Et de se dire que la paix est finie
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
(….)
Bien malin qui peut dire honnêtement Où se sont passés ces événements
Mais méfions-nous qu'en y mettant des noms
On se trompe de lieu ou d'opinion
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Un peu de lecture
Retour en Acadie Alain Dubos
Novembre 1755. Des milliers d’Acadiens sont déportés par les Anglais : c’est le Grand Dérangement. Les familles Melanson, Hebert, Terriot sont arrachées à leur riche pays de digues. Ils sont domestiques, forçats ou esclaves… D’autres ayant échappé à la déportation se mettent à la recherche des leurs. Et en chacun vibre l’espoir du retour et de la liberté retrouvée. Leur singulière et authentique destinée les ballotte dans une
Amérique en gestation : pionniers, huguenots et papistes, mennonites et Amish, Indiens, gentilshommes québécois, marchands montréalais…
Tous ont en commun d’avoir écrit une page injustement oubliée de l’Histoire.
Maria Chapdelaine de Louis Hémon
On peut dire que l'hiver est quasiment fini. Chacun exprima à sa manière son soulagement et son plaisir ; mais ce fut Maria qui resta le plus longtemps sur le seuil, écoutant le crépitement doux de la pluie, guettant la glissade indistincte
du ciel sombre au-dessus de la masse plus sombre des bois, aspirant le vent tiède qui venait du sud. Le printemps n'est pas loin... Le printemps n'est pas loin... Elle sentait que depuis le commencement du monde il n'y avait jamais eu
de printemps comme ce printemps-là. " Grâce à un intérêt sans cesse renouvelé d'une génération à l'autre, ce simple " récit du Canada français ", comme le qualifiait Louis Hémon, constitue aujourd'hui encore un des livres les plus lu de toute la littérature québécoise.
Texte : Françoise Rochet
Illustration : Gratianne Garcia
Relecture et conseils avisés : Claudine Leroy
Nous continuons notre découverte de ce Nouveau Monde où le clan Fraser espère trouver la paix, la sérénité et la tolérance…..
Nous allons faire une petite incursion au Canada car nous ne pouvons passer sous silence l’arrivée des Occidentaux sur ces terres froides… Ces quelques arpents de neige, comme disait Voltaire où Français, Indiens et Anglais vont s’affronter jusqu’à la conclusion de la Guerre de Sept ans qui signera l’hégémonie définitive de l’Angleterre sur l’Amérique du Nord.
Mais les territoires de la Nouvelle France garderont après bien des vicissitudes leurs spécificités… langue, religion, us et coutumes…
Voici donc brièvement le Canada
Un explorateur italien au service du roi d'Angleterre Henri VII, Jean Cabot aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent, le 24 juin 1497, 5 ans à peine après le premier voyage de Christophe Colomb dans les Antilles. Son but n’est pas la colonisation. Il cherche un raccourci maritime vers la Chine et les Indes, le passage du Nord-Ouest.
Les Français prennent, eux, possession de l'embouchure du Saint-Laurent, la Nouvelle-France, suite aux expéditions de Jacques Cartier en 1534, mais c'est seulement au siècle suivant qu'ils y établiront des colonies de peuplement.
Les nations autochtones sont algonquiennes et iroquoises, et vont grandement influencer l'histoire.
Les Mi'Kmaq de la famille algonquienne sont parmi les premiers à rencontrer des Européens.
Ces Indiens s'allient eux-mêmes aux Français pour les aider à s'adapter au Nouveau Monde et à combattre les Britanniques.
Le Chevalier de la Jamaïque
Marie-Hélène Therrien et Steve Garvie
Deuxième tome de la série L’Adventure Galley, Le chevalier de la Jamaïque est un roman inspiré de faits vécus qui évoque la vMarie Calumet de Rodolphe Girard Roman paysan comique issu d’une chanson populaire, satire sociale, Marie Calumet apporte en 1904 une bouffée d’air frais à une littérature nationale qui sent le renfermé et n’a de cesse d’idéaliser
une paysannerie dévote et sans relief.
Mais l’archevêque de Montréal ne l’entend pas ainsi et met aussitôt le livre à l’Index. Il faut attendre quarante-deux ans avant qu’en 1946 ne reparaisse le roman – dans une version censurée, qui deviendra le texte de référence aux dépens de l’originale.
Une nouvelle édition restitue enfin la version de 1904 et redonne accès à une oeuvre qu’on commente depuis plus d’un siècle sans l’avoir vraiment lue.
https://youtu.be/A_fzZT0vR3E
La perte et le fracas Alistair MacLeod
En 1779, Calum MacDonald quitte les Highlands d'Écosse pour le Nouveau Monde, avec toute sa famille. Ce fut un voyage long etpénible, à fond de cale. Les premières années passées au Cap Breton furent difficiles.
Il raconte l'histoire de sa famille, la mort de leurs parents noyés au fond d'un lac gelé, un jeune mineur décapité par une benne dans une mine d'uranium et porté en terre par les siens. Et l'amour qui l'unit à sa soeur jumelle et à son frère, toujours prêt à faire le coup de poing pour défendre leur honneur, quitte à perdre sa liberté.
Comme les falaises du Cap-Breton, où se déroule la plus grande partie du récit, La perte et le fracas est un roman granitique, à la beauté austère, et qui assume pleinement sa " celtitude " : la langue gaélique, les légendes et les traditions des clans écossais y sont constamment présentes. Mais c'est la force d'une émotion retenue qui en constitue le trait le plus marquant.
Le Cercle des Sept Pierres
Avec ce recueil, Diana Gabaldon ajoute sept pierres à son grandoeuvre. Lord John Grey sera sur tous les fronts : de la bataille de Québec au poste de gouverneur de la Jamaïque, en passant par La Havane pour voler au secours de sa mère. Maître Raymond arpentera
les rues sombres de Paris tandis qu'on découvrira, entre autres, l'histoire mouvementée de la famille MacKenzie durant la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, retour en France avec Jamie Fraser et Ian Murray, qui, dans leur jeunesse, ont endossé le costume de mercenaires... Des nouvelles inédites dans l'univers d'Outlander, qui se lisent indépendamment et nous entraînent à travers le monde !
Prochaine étape…
Nous retrouverons les Fraser dans les 13 colonies anglaises d’Amérique du Nord.
Gratianne a réalisé les illustrations ;
Claudine a cherché de la documentation ;
et Françoise a lu, revu son Histoire et a écrit…
Bibliographie
Bona Arsenault, Histoire des Acadiens, Saint-Laurent (Québec), Fides, 1994.
De Kinder Louis, La Nouvelle France et le monde, Montréal (Québec), Louis De Kinder, 2001.
Havard Gilles, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, 2003.
Sur sa bouche tu déposas
Un baiser long comme ta vie
Il faut avoir beaucoup aimé
Pour pouvoir encore trouver
La force de dire merci
Évangéline, Évangéline
Il existe encore aujourd'hui
Des gens qui vivent dans ton pays
Et qui de ton nom se souviennent
Car l'océan parle de toi
Les vents du sud portent ta voix
De la forêt jusqu'à la plaine
Ton nom c'est plus que l'Acadie
Plus que l'espoir d'une patrie
Ton nom dépasse les frontières
Ton nom c'est le nom de tous ceux
Qui malgré qu'ils soient malheureux
Croient en l'amour et qui espèrent
Évangéline, Évangéline
Ça swingue en Acadie sur une chanson d’Edith Butler
Asteure qu'on est là Edith Butler - YouTube
Asteur qu’on est là, qu’on vous tombe dans les bras
Asteur qu’on est là, faut ben nous prendre comme ça
Asteur qu’on est là, qu’on vous tombe dans les bras
Asteur qu’on est là, faut ben vivre avec ça
Asteur qu’on est là, faut ben vivre avec ça
On est venu de loin, on fait ben du chemin
On nous fait pas d’à croire, on connaît notre histoire.
On parle un vieux français, mais c’est peut-être le vrai.
On roule un peu les R, ça nous rappelle de la mer.
(….)
On était les premiers dans la baie de Fundy,
On s’est éparpillés à force d’être dérangés.
Peut-être qu’on exagère quand on parle de géants,
Mais c’est que notre histoire a fait les choses en grand. (….)
On s’comprend par images, par tours et par ment’ries
On entend bien à rire, même quand le coeur chavire
On n’est pas d’ceux qui pleurent, assis sur leurs malheurs
On est de ceux qui pensent qu’il leur reste une chance
(….)
Asteur qu’on est là, qu’on vous tombe dans les bras
Asteur qu’on est là, faut ben nous prendre comme ça
Asteur qu’on est là, qu’on vous tombe dans les bras
Asteur qu’on est là, faut ben vivre avec ça
Asteur qu’on est là, faut ben vivre avec ça.