Dire que la deuxième partie de la troisième saison d’Outlander est particulièrement chargée en évènement est un euphémisme : les retrouvailles tant attendues de Claire et Jamie après 20 années de séparation, suivies peu de temps après par l’incendie de l’imprimerie, obligeant la petite troupe à revenir à Lallybroch ; la confrontation pour le moins tendue avec les Murray puis la révélation d’une seconde épouse, l’insupportable Laoghaire, qui tire sur Jamie telle une furie ! L’enlèvement de petit Ian par des pirates ; l’embarquement précipité sur l’Artémis avec un Fergus et une Marsali nouvellement mariés ; le combat de Claire contre la fièvre typhoïde sur le vaisseau britannique, puis son échappée spectaculaire ainsi que son errance douloureuse à travers la jungle afin de parvenir, in fine - mais à quelques minutes près - par prévenir Jamie du guet-apens qui le guette en Jamaïque… OUF !
Pensez-vous qu’on nous aurait accordé une pause ? Ou, au minimum, un ralentissement dans le déroulé des évènements, histoire que nous puissions reprendre notre respiration ?
Que nenni ! Les deux épisodes clôturant cette saison sont emplis d’une intensité rarement égalée dans la saga et accélèrent encore le tempo.
Petit Ian.
"La Bakra" s'ouvre sur un flash-back d’importance, puisqu’il nous raconte l’enlèvement de petit Ian de son point de vue. Et si on veut mon avis, je trouve qu’il était temps qu’il puisse exister en tant que tel et non plus seulement comme un faire-valoir. On nous avait d’ailleurs gentiment préparés à nous attacher à lui lors des épisodes précédents (c’est une technique scénaristique assez courante : le ressort affectif envers un personnage juste avant qu’un drame se produise).Mais il n’était alors qu’un jeune garçon sans grande consistance, découvrant à peine la vie hors de la ferme : son talent pour le commerce, les filles, le quotidien mouvementé aux côtés de son oncle, sa capacité à tenir tête à ses parents… Bref… on ne savait pas trop quoi penser de lui si ce n’est qu’il avait l’air bien sympathique.
Cependant, aux proies avec les pirates portugais, il nous surprend par son courage et sa pugnacité et plus encore lors de sa confrontation avec la troublante Geillis. (Dommage que les scénaristes aient fait l’impasse sur ce qu’il a vécu des semaines durant en fond de cale). Il ne se laisse pas démonter le gamin malgré ce qu’il vient de vivre. Imaginez pourtant !
Un dépucelage avec une fille qui lui plait, la lutte avec un homme qui fait le double de son poids, un incendie dans lequel il manque de périr, un enlèvement par des pirates sanguinaires (ils ne sont pas forcément sanguinaires d’ailleurs, mais je trouve que les deux mots vont bien ensemble), la prise de conscience de sa condition d’esclave à l’autre bout du globe, l’interrogatoire psychédélique d’une femme nue et couverte de sang et finalement, le viol, comme il finira par le confier à son oncle la saison suivante. Sans même parler, en fin d’épisode, de la tentative de meurtre d’une Geillis en plein délire sacrificiel ! Wouah ! Pardon de laisser s’échapper ainsi mon admiration, mais tout de même, ça envoie du lourd !
Sans conteste possible, on peut affirmer qu’il a bien du sang Fraser dans les veines ce jeune garçon ! Et on comprend mieux l’attachement particulier qui le lie à son oncle.
À noter également, et ce n’est pas une petite affaire, que nous retrouvons Geillis ! Vieillie -un peu - et de plus en plus dévorée par sa mission qui consiste à asseoir un roi écossais sur le trône, en dépit de la défaite du Prince Stuart. Bref, la Bakra, c’est elle !
Lord John
La grande histoire ayant été plantée sans faux raccord, celle de nos protagonistes peut reprendre son cours, et voilà qu’apparaît un nouveau revenant.
Nous n’avons pas le temps de nous faire la remarque que c’est un peu fort de café de nous balancer les anciens personnages dans la même boutique : Archibald et Margaret Campbell, Geillis la sorcière et maintenant Lord John -allons-nous assister au retour de Murtagh pendant qu’on y est ?- car en quelques mots bien placés, Jamie nous offre une explication qui nous apaise et nous permet d'apprécier la rencontre à venir : « Peut-être est-ce le fait que Claire ait traversé les pierres qui attire les revenants comme ils s’attirent l’un l’autre » . L’idée fait mouche et nous n’avons pas le temps de philosopher sur le sujet, car la scène à suivre est savoureuse.
Stupéfaction de la part de Jamie lorsqu’il découvre John… surprise de John lorsqu’il réalise que Claire est en vie… étonnement de Claire en constatant l’attrait quasi sexuel entre les deux hommes (là encore, je souligne la différence entre la version écrite et filmée).
Alors que Jamie part de son côté en quête de renseignements qu'un franc-maçon est susceptible de lui dévoiler à propos de petit Ian, nous assistons à un deuxième face à face entre Claire et John, qui sera le tout premier affrontement entre ces deux personnages épris du même homme. La tension est palpable, la jalousie imprègne chacun de leurs regards, les sous-entendus affleurent dans chacun de leurs propos, c’est subtil et sensible. Elle est celle qui a capturé le cœur de celui qu’il aime éperdument, il est celui à qui il a confié son enfant. Nous le savons, l’amitié mettra des années à se construire entre ces deux-là.
En Jamaïque
Fin du flash-back et nous retrouvons notre petite troupe en Jamaïque. Il y a des airs de la deuxième saison lorsqu’ils arrivent en France, mais cela ne dure pas, car nous sommes presque immédiatement plongés dans la sombre réalité de l’esclavage.
Jared Fraser les avait prévenus pourtant alors qu’ils s’embarquaient sur l’Artémis : petit Ian allait probablement être vendu. Mais c’est une chose de l’entendre, et une autre d’assister, impuissant, à la déshumanisation de ces êtres enchaînés, marqués au fer rouge, considérés comme de simples reproducteurs, tels des animaux sans âmes.
Il est important de souligner la différence de réaction entre Claire et ses compagnons, Jamie compris.
Il ne fait aucun doute qu’aucun d’entre eux ne valide l’esclavage. Cependant, ils cheminent entre les cages de l’horreur sans frémir, trop occupés, il est vrai, à obtenir des renseignements à propos de petit Ian. Mais Claire est immédiatement effondrée, incapable de contenir son immense tristesse, et surtout de ne pas intervenir, provoquant à nouveau une échauffourée dans laquelle elle se met en danger, obligeant Jamie à la tirer de ce mauvais pas - encore une fois.
Est-ce à dire qu’ils sont dépourvus d'humanité ? Qu’ils sont moins touchés par le sort de ces personnes ?
Non bien sûr, et certainement pas Lesley et Hayes qui ont eux-mêmes vécus des années de servitudes dans les colonies en tant que prisonniers Jacobites ! Ce qui les différencie en vérité, c’est l’histoire. L’histoire qui a fait naître Claire dans un siècle où l’esclavage était aboli depuis bien longtemps déjà. Elle ne peut faire abstraction de ce qu’elle sait !
Elle a une connaissance globale sur la réalité de l’esclavage, de son émergence jusqu’à son abrogation et pas seulement une opinion issue d’une expérience personnelle, aussi éprouvante soit-elle. Lorsqu’elle assiste à la douloureuse humiliation de Téméraire sur la place du marché, elle n'est pas juste témoin de la maltraitance d'un homme ! mais de l’Esclavage en son entier et tout ce que cela représente d’intolérable.
Elle restera dans cet état d’esprit tout au long de leur séjour, même au cours de la soirée donnée par le gouverneur où la présence immobile et silencieuse des esclaves en grande tenue la désole. Elle est d'ailleurs à ce point troublée qu'aucun mot n'est nécessaire pour que Jamie comprenne. "Ça finira quand" lui demande-t-il alors ? Il lui laisse la lourde charge du savoir, mais lui permet de reprendre pied en faisant référence à un avenir moins sombre.
Comme pour souligner l’ambiguïté de la situation, on nous donne à voir en contrepoint, une scène dérangeante durant laquelle une bourgeoise anglaise s’émoustille devant l’apparence exotique de Yi Tien Cho. (À noter que la relation entre Yi Tien Cho et Jamie n’est pas du tout la même dans les livres que dans la série). Le racisme se distille de bien des manières, il n’est jamais inutile de le rappeler.
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Mais nous n’avons pas le temps de nous appesantir sur leurs ressentis, n’oubliez pas, il faut garder le tempo !
Donc après son entrevue avec John, c’est maintenant avec Geillis que Claire doit en découdre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que là encore, ce n’est pas la franche détente !
Pourtant leur relation a toujours été empreinte d’une réelle affection et, malgré le drame qui est en train de se jouer à quelques kilomètres de là, on éprouve encore cet attachement qui persiste dans leur volonté de s'expliquer, même si, de part et d’autre, la suspicion prévaut, se mêlant peut-être à la joie de se retrouver et à la douloureuse évocation des évènements passés. Elles se racontent et, à nouveau, nous constatons à quel point elles sont différentes. Geillis aussi repliée sur ses objectifs personnels que Claire est ouverte au bienêtre d'autrui.
Et puis nous, spectateurs, nous le savons ! C’est Geillis qui détient Ian ! Qui projette de le tuer ! C’est elle la Bakra bon sang de bois ! La terreur des esclaves prépubères !
Finalement, la folie de Geillis prend le pas sur toute autre considération, et plus rien de raison ne peut venir briser cette ligne qu’elle a franchie il y a des années et qui a justifié, à ses yeux, le meurtre d'un nombre conséquent de maris.
Je vous fais grâce bien sûr des petites articulations annexes qui pourtant construisent l’histoire en son ensemble. Mais il me semble important de souligner ce point de jonction où toutes ces histoires se rencontrent, lorsque Geillis réalise que le saphir que lord John porte à la poche est celui issu du magot de Dougal McKenzie et dont elle a besoin pour que la prophétie tant attendue puisse être dévoilée !
Dans ce simple plan, vous remarquez l'évocation de Dougal et de son engagement pour la cause Jacobite ; Jamie nageant jusqu’à l’Ile des Selkies et découvrant le fameux trésor, petit Ian parti en quête dudit trésor afin de payer la pension de Laoghaire, la seconde épouse (car si Ian ne se fait pas enlever, pas de voyage en Jamaïque et rien de tout ça n’arrive)… John, anciennement gouverneur de la prison d’Ardsmuir à qui Jamie le rouge a offert le saphir, Geillis et son unique quête, celle qui a justifié qu’elle traverse les pierres de Craigh na Dun en 1968, et finalement - seule capable de décoder la prophétie - Margaret Campbell, celle-là même qui alertait Claire à propos de la grotte d’Abandawe ! Si ça, ce n’est pas un carrefour à ne pas louper, c’est que je n’y connais rien en subtilité scénaristique !
Lieutenant (ou capitaine) Léonard
D’ailleurs, tout s’accélère (je veux dire, tout s’accélère encore un peu plus).
Après avoir été informés par Téméraire que c’était bien Geillis - la fourbe ! – qui détenait petit Ian, Claire et Jamie partent au galop vers la demeure de la Bakra. Hélas, ils n’ont pas le temps d’aller bien loin, car l’infâme, et néanmoins touchant lieutenant Léonard les rattrape et, faisant fi des insultes soutenues de notre Anglaise bien remontée, met Jamie aux fers en affichant un air satisfait qui le rend, à cet instant précis, infiniment détestable.
Encore une fois, la vie de chacun est en danger. Jamie est à nouveau fait (injustement) prisonnier par un représentant de la couronne britannique et risque la pendaison. Claire, tiraillée, doit partir dans l’autre sens pourtant, afin de retrouver petit Ian, elle l’a promis. La peur est là, tangible, mais l’action prédomine.
Peut-être que certains se disent, à cet instant précis de l’histoire, que Claire aurait pu être tranquillement installée dans son salon bostonien en 1968 au lieu de crapahuter dans la jungle jamaïquaine à la poursuite de son neveu devenu l’esclave d’une folle furieuse pendant que son mari s'exposait encore à la potence ! Mais je suppose que c’est le genre de pensée qui ne résiste pas longtemps devant le rythme effréné de nos péripéties outlanderiennes. (Oui, j’invente des mots, c’est mon texte après tout).
Pfiuuuu ! On va se servir un grand verre de quelque chose de frais…on regarde par la fenêtre pour se souvenir du temps qu’il fait. Ah tiens ! Il fait déjà nuit ? Et on lance l’épisode suivant.
Le gouverneur.
Heureusement, Fergus et Marsali qui n’ont fait jusqu’alors qu’acte de présence ont la bonne idée de prévenir John Grey de l’arrestation de Jamie. Nous remarquerons que même s’il est (trop) souvent absent à l’écran, notre cher frenchi est pourtant régulièrement sollicité par son père d’adoption. Comme il l’avait dit à Jamie dans la deuxième saison, alors qu’ils se rendait à la Maison Élise : « Je garde votre droite ». Et c’est bien le sentiment qu’il donne. Nous pouvons dès lors considérer son absence non pas comme un abandon, mais à l’inverse, comme la preuve qu’il est en train d’œuvrer en amont pour le bien des Fraser.
Dans la tourmente, s’en suit une scène assez jouissive il faut bien l’avouer.
Le capitaine (ou lieutenant ?) Léonard se faisant remonter les bretelles par un Lord John tout puissant sur son territoire, doit lâcher sa proie, comme un chat le ferait d’une souris trop agile.
John Grey se révèle enfin dans toute sa splendeur militaire et c’est satisfaisant de constater qu’il n’est pas seulement un homme épris de notre Highlander en disgrâce, mais qu’il est aussi pourvu d’un fort caractère. D’ailleurs, et cela est suffisamment rare pour valoir la peine d’être relevé, Jamie reste passif tout au long de la scène. Muet, presque interdit, découvrant, semblerait-il, une facette de son ami qu’il ne connaissait pas et qui lui plait. D’une certaine manière, cette scène rééquilibre le rapport entre eux et nous permet de mieux saisir la nature de leur attachement.
De son côté, Claire affronte à nouveau la perfide Geillis et ne parvient à la convaincre de sa bonne foi qu’en dévoilant les photos familiales que Jamie a eu le réflexe de lui confier juste avant d'être arrêté. Geillis n’a plus d’autre choix que d’admettre que Claire a bel et bien franchi la ligne du temps à trois reprises et qu’elle a eu une enfant de Jamie lors de son séjour au 20e siècle. C’est à cet instant que tout se met en place et que son destin est scellé.
Brianna est le bébé âgé de 200 ans. Elle est la clé de la prophétie… voilà pourquoi Claire est là, non pas pour mettre un terme à sa quête ! mais pour lui offrir de quoi la réaliser. En tous les cas, c’est ainsi que son esprit malade conçoit la chose, d’autant que Claire vient de le lui confirmer : il suffit de penser à la personne qu’on souhaite rejoindre pour que les pierres nous guident jusqu’à elle. Alors Geillis cache la photo dans son décolleté et nous savons déjà ce qu’elle va en faire ! Que n’a-t-elle été brûlée sur le bûcher finalement !
Abandawe
À peine Geillis sortie, laissant Claire plus ou moins enfermée, Jamie retrouve sa femme (encore…) et ils se précipitent au-dehors pour délivrer petit Ian (enfin…). Le suspens grandit au rythme des tambours africains jusqu’à l’apothéose d’une scène incroyablement poétique, durant laquelle les esclaves dansent autour du feu, tels les druidesses de Craigh na Dun lors de la fête de Samhain en 1945 ! À nouveau le temps se joue de nous et affiche sa prodigieuse élasticité. Est-ce que tout est réellement écrit ? Est-ce que passé et avenir ne sont que des vues de l’esprit ? Est-ce que les visions de Margaret tout comme la prophétie de Geillis ne sont que des marqueurs qui délimitent les articulations de l’histoire ? Et finalement, est-ce que les gesticulations désespérées des Fraser changeront quoi que ce soit à la conclusion ? Ne sont-ils que des jouets d’un destin scellé ? Ou à l’inverse, sont-ils les facteurs décisifs d’un avenir chancelant ?
Mais à nouveau, nous n’avons pas le temps de débattre à ce sujet, car l’action elle, n’attend pas.
Margaret Campbell ne s'était pas trompée à propos de la grotte d’Abandawe, donc, elle a raison lorsqu’elle prédit que Brianna est en danger ! Et s’il restait encore une once de doute, il suffit qu’elle nous parle du lapin de Jamie et de l’oiseau de Claire pour que cède définitivement la dernière résistance.
Alors que les esclaves mettent à mal le vil Archibald Campbell qui n’aura plus l’occasion de maltraiter sa sœur, et franchement, bien fait pour lui, Claire et Jamie se jettent tête baissée dans cette jungle qui recèle tant de mystères, jusqu’à cette grotte dont nous avons l’assurance, dorénavant, qu’elle est l’équivalent des menhirs de Craigh na Dun.
Alors qu’ils touchent au but, ils réalisent qu’ils n’auront peut-être pas d’autre choix que de se séparer à nouveau. Vous, je ne sais pas, mais moi je n’y avais pas pensé ! Pendant quelques secondes, j’ai tremblé en me disant qu’en effet, c’est peut-être ce qui allait se produire. Après tout, cela était déjà arrivé que Claire soit obligée de traverser les pierres afin de sauver sa fille ! L’urgence leur dérobe cet instant important dans lequel ils auraient eu tant à se confier ! Des choses que j’aurais aimé entendre. Mais la vie de Brianna et celle de Ian sont en jeu, alors ils repartent, toujours plus vite… Crescendo, accelerando… la partition musicale nous emporte vers une dernière envolée que nous attendons tout autant que nous la craignons.
Heureusement, l’histoire écrite va dans le sens de Claire, car Abandawe est assurément la grotte décrite par Joe Abernathy dans laquelle, lui a-t-on dit, le squelette d’une femme assassinée a été retrouvé. Quant à cette machette qui finit par atterrir dans sa main, elle est probablement cette lame émoussée qui lui a tranché la gorge. Ce qu’elle va vivre, elle l’a déjà vécu ! Mais elle ne le sait pas. Pas encore.
Au terme d’un rapide combat, Geillis est morte. Ian est sauvé. Nous pouvons reprendre notre respiration.
Pour nous remettre de nos émotions, on nous offre l’un de ces moments complices dont les Fraser ont le secret et qui nous comblent. Regards tendres, caresses douces, évocations coquines, puis rencontre torride. On nous l’affirme, le couple Fraser et bel et bien reformé. Nous sommes loin des doutes qui assaillaient Claire quelques mois auparavant, nous avons oublié Laoghaire et son immonde chantage. Nous allons enfin retrouver Lallybroch !
Avez-vous la mémoire courte ?
Je vous prévenais, en avant-propos du fait que ces deux épisodes clôturant la saison étaient étourdissants… Et il faut bien qu’un motif impérieux nous fasse accepter de laisser l’Écosse derrière nous ! Ce pays fantastique que nous avons appris à aimer, à défendre ! Cette terre clanique qui a vécu tant de drames et qui nous enchante par ses paysages époustouflants et sa population courageuse.
Oui, il fallait une raison impérative.
Alors, que pensez-vous d’une tempête ? Ou même, pourquoi pas, un cyclone ?