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Texte :  Françoise Rochet 

Illustration : Gratianne Garcia 

Les Ecossais dans

le Nouveau Monde

Partie 2
 

« Malgré le coût et l'horreur de la traversée, malgré le déchirement de quitter pour toujours leurs proches et leur terre natale, ils arrivaient par milliers, portant leurs enfants dans leurs bras (ceux qui avaient survécu au voyage), tous leurs biens rassemblés dans des baluchons de guenilles, fuyant la misère et la désolation, cherchant non pas à faire fortune mais simplement à survivre, ne demandant qu'une chose : qu'on leur laisse une chance. »…

 

Oui, c’était « De grands projets pavés d’embûches »… Oui, c’était une grande aventure et en quelques lignes Madame Gabaldon a tout dit au sujet de ces Ecossais. Et ils ont saisi leur chance.

Aujourd’hui, ils sont près de 50 Millions aux USA. Le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande… sont aussi devenus leur patrie. Ce 6 avril, nous célébrons leur journée du Tartan.

 

Voici la 2eme partie de leur grande saga migratoire. 

La migration écossaise au fil du temps et son héritage. 

 

…. « De grands projets pavés d’embûches »… « Malgré le coût et l'horreur de la traversée, malgré le déchirement de quitter pour toujours leurs proches et leur terre natale, ils arrivaient par milliers, portant leurs enfants dans leurs bras (ceux qui avaient survécu au voyage), tous leurs biens rassemblés dans des baluchons de guenilles, fuyant la misère et la désolation, cherchant non pas à faire fortune mais simplement à survivre, ne demandant qu'une chose : qu'on leur laisse une chance. »… 

Diana Gabaldon (Tome 4 Chapitre 7) 

 

 

Nous avons vu que plusieurs colonies écossaises ont été établies dans le Nouveau Monde au XVIIe siècle. Parmi celles-ci se trouvaient la Nouvelle-Écosse (1629), l'East Jersey (1683) et la Caroline du Sud (1684). Ces deux derniers ont servi en partie de refuge pour des dissidents religieux : East Jersey pour les Quakers et la Caroline du Sud pour les Covenanters.

 

A ces tentatives officielles, nous devons ajouter un chapitre sur les migrations individuelles des Ecossais.  Elles sont multiples et s’échelonnent jusqu’à nous. Tous ces migrants ont marqué de manière pérenne le Nord de l’Amérique.

 

Vous pourrez lire dans de nombreux articles que les Américains d'origine écossaise sont souvent étroitement liés aux Américains d'origine irlandaise.  Ils sont en fait des descendants des Écossais d'Ulster. En effet, ceux-ci venaient à l'origine de l'Écosse des Basses Terres avant de migrer vers la province d'Ulster en Irlande.  Cinq générations plus tard, ils migrèrent vers l'Amérique du Nord en grand nombre au cours du XVIIIe siècle.

Irlandais et Ecossais partagent donc un héritage commun dans le Nouveau Monde.

Contrairement aux irlandais, qui émigraient individuellement, les Écossais partaient en groupes, afin de maintenir l’esprit de clan.

 

L’éducation était répandue en Écosse. Dès le XVIIe siècle, les premiers immigrants écrivaient des lettres pour raconter leur succès et leur prospérité et décrire la beauté et la richesse de leurs établissements.

De nombreux colons prospères ont renvoyé des fonds dans le vieux pays pour permettre aux membres de la famille de suivre. Ils ont formé une communauté significative dans le Nouveau Monde, s'installant dans les colonies américaines avec une présence particulièrement forte dans le Sud-Est.

 

Les noms de famille des Écossais peuvent être trouvés dans tous les États-Unis.  Il y a plus de 100 noms qui commencent par "Mac" ou "Mc" et vous trouverez huit Aberdeen, huit Édimbourg et sept Glasgow et huit endroits qui portent le nom d'Écosse.

 

Un certain nombre d'Écossais qui sont venus en Amérique au XVIIe siècle n’y sont pas arrivés par choix.

Certains ont été déportés en tant que criminels, d'autres en tant que membres de la partie perdante dans des conflits politiques et religieux.

 

Les hommes condamnés à la déportation ont été transportés principalement au Massachusetts, au New Jersey, au Maryland, en Virginie et dans les Carolines.

Ces déportations ont commencé lorsque les armées écossaises ont été vaincues par les forces d'Oliver Cromwell entre 1648 et 1651, et un grand nombre de prisonniers ont été envoyés en Amérique. 

  

Une autre émigration plus importante de l'Écosse vers l'Amérique a commencé dans les années 1700, dans la région des Appalaches avec des familles telles que les MacLeans, les MacDonald, les Campbell. Ce sont ces clans des Hautes Terres les plus connus qui viennent à l'esprit lorsque nous pensons à l'Écosse. 

  

Les perspectives d’une vie meilleure, l’information selon laquelle il y avait de vastes territoires cultivables, de grands espaces boisés avait été relayée de l'autre côté de l'Atlantique et ont encouragé une migration écossaise importante de petits fermiers des Highlands dès 1730. 

  

Cette migration s’accélère après le soulèvement jacobite de 1745 et l'éclatement des structures claniques qui en a résulté et les Highlands Clearances.  

  

 

Avant de continuer notre voyage dans le temps, arrêtons-nous un moment en Caroline du Nord où Jamie Fraser s’installa avec sa famille. Rien n’est laissé au hasard dans l’œuvre de Madame Diana Gabaldon. 

L’un des gouverneurs royaux coloniaux exceptionnels de Caroline du Nord était le gouverneur Gabriel Johnston, un Écossais des Lowlands.   Les Johnston étaient issus d’une ancienne famille écossaise et tiraient leur nom de la baronnie de Johnston à Annandale, en Écosse du Sud.  Gabriel a fait ses études à l’Université de St. Andrew et après des études de médecine, il choisit d’être professeur de langues orientales à l’Université. Finalement, il partit à Londres où il entra en politique.  Il s’y distingua comme un homme de lettres aux vues libérales.

Gabriel Johnston a été gouverneur royal de Caroline du Nord de 1734 à 1752. Dès le début de l’administration du gouverneur Johnston, il était évident que ses sympathies allaient vers les colons écossais, qu’ils soient des Lowlands ou des Highlands, Jacobites ou Hanovriens. 

Il offrit des prix bas pour les terres et persuada la législature d’exempter les Écossais des impôts.

Il a écrit de nombreuses lettres enthousiastes à des amis en Écosse les invitant à venir sur une terre où il y avait deux récoltes chaque année, des concessions de terres gratuites et une exemption d’impôts. Des familles écossaises étaient déjà installées le long de la rivière Cape Fear. L’émigration écossaise commença à augmenter à un rythme très rapide, grâce aux efforts et aux encouragements du gouverneur.

En septembre 1739 environ 350 autres immigrants écossais en Caroline du Nord débarquèrent dans le port de Brunswick sur le Chardon.

Beaucoup de progrès ont été réalisés au cours de son administration dans la province de Caroline du Nord. Des lois utiles ont été adoptées réglementant le mariage, le taux d’intérêt, les loyers des métayers, les routes et la navigation, le procès des petites affaires et pour l’amélioration des prisonniers. Des lois concernant la morale et la religion du peuple ont été également adoptées. 

 

Parce qu’il y avait peu de soldats réguliers en garnison en Amérique du Nord, une milice coloniale fut instaurée par le Gouverneur.

 Elle joua un rôle vital dans les conflits locaux et plus tard lors de la guerre d’Indépendance. Les milices coloniales étaient issues des citoyens libres masculins adultes d'une communauté, d'une ville ou d'une région locale. Gabriel Johnston y ajouta les serviteurs et les travailleurs sous contrat. Il créa une liste d’exemption dont les meuniers.

Au cours des dix-huit années de règne du gouverneur Johnston, les exportations de la Caroline du Nord prospèrent (goudron, térébenthine porcs, maïs, tabac…) grâce à la population qui avait presque triplé en raison de l’immigration des Écossais-Irlandais et des Allemands.

En outre, à la fin de l’administration du gouverneur Johnston, l’Ouest de la province de Caroline du Nord commençait à s’ouvrir et laissait augurer une nouvelle ère d’opportunités.

La défaite des Jacobites entraîna une autre vague après Culloden qui fut particulièrement importante en Caroline du Nord après 1746, lorsque le gouverneur Gabriel Johnston a ouvert l'intérieur des terres de Caroline du Nord aux Écossais des Highlands.

Il a offert 50 acres par habitant à bas prix, avec une exemption de l'impôt foncier jusqu'à une décennie. La stratégie a été saluée par Londres.

Peu de politiques ont été plus efficaces pour prévenir de futures insurrections jacobites que le retrait d'insurgés potentiels à 3 600 miles à l'ouest de l'autre côté de l'Atlantique.  

Cette politique sera maintenue par les gouverneurs de Caroline du Nord qui se succèderont jusqu’à l’Indépendance.  

 

Plus tard, la migration écossaise au XVIIIe siècle s’opérera en fonction des liens familiaux avec toujours cette idée de clan et de regroupement.  

- Tome 4 - Chapitre 7 - 

… « Tout ce que je cherche, ce sont des hommes bien portants sachant travailler la terre, rien de plus. »… 

Depuis longtemps, la Couronne fait son possible pour encourager l'implantation de familles intelligentes, travailleuses et pieuses, afin de renforcer la prospérité et la sécurité de tous. Il marqua une pause pour expirer la fumée de son cigare. — À cette fin, monsieur, nous avons établi un système d'octroi de vastes domaines à des hommes de bien, qui s'engagent à persuader un certain nombre d'émigrants à venir s'installer sur une partie de leurs terres. Cette politique a rencontré un franc succès au cours des trente dernières années. Un grand nombre de Highlanders et de familles originaires des îles écossaises ont élu domicile dans notre colonie. Tenez ! Quand je suis arrivé, j'ai été sidéré par le nombre de MacNeill, de Buchanan, de Graham et de Campbell installés le long des rives du Cape Fear ! Cette fois, le gouverneur tira à peine sur son cigare. Il arrivait enfin au point où il voulait en venir. — Toutefois, il nous reste encore beaucoup de sol vierge sur notre territoire, plus à l'intérieur des terres, vers les montagnes. Elles sont un peu éloignées de la côte, certes, mais, comme vous le dites vous-même, pour des hommes habitués aux Highlands d'Écosse... 

— J'ai effectivement entendu parler de ces concessions de terres, interrompit Jamie, mais j'avais cru comprendre qu'elles étaient réservées aux hommes blancs, protestants et âgés de plus de trente ans. Telle est la loi, non ? »… 

Dans les années 1760, l'émigration des Highlands d'Écosse a augmenté en raison de la misère dans leur patrie. On estime qu'environ 25 000 personnes sont venues entre 1763 et 1775. Quelques-uns se sont rendus en Nouvelle-Écosse, mais la grande majorité s'est installée dans les 13 colonies.

Les colonies des Highlanders étaient la rivière Cape Fear et ses affluents en Caroline du Nord, ainsi qu'en Caroline du Sud et en Géorgie.

Une émigration écossaise des Lowlands a également eu lieu en Caroline du Sud et en Virginie mais elle a été motivée par le commerce. Des liens commerciaux ont été établis avec Glasgow où le tabac a été échangé avec des produits manufacturés. Les marchands écossais y étaient exceptionnellement prospères. On recense 20 % de la population de Caroline du Sud comme étant d’origine écossaise.

D'autres ont élu domicile dans la vallée Mohawk de New York.

 

Un phénomène célèbre de l'histoire écossaise, à la charnière du XVIIIe et du XIXe siècle, sont les clearances autrement dit est le « nettoyage » des Highlands et des îles par les Seigneurs des Lowlands et d’Angleterre.

Ce nettoyage entraîna une nouvelle vague de migration vers l’Amérique, au Canada et en Caroline du Nord.

 

Le système clanique éradiqué après Culloden entraîna des conséquences funestes pour les fermiers qui vivaient sur les terres du clan. En effet, les terres furent confisquées et les hommes en furent chassés.

Ces vastes étendues furent acquises par des Anglais qui introduisirent l’élevage du mouton. Ainsi naquit l’industrie lainière britannique. C’est ce que l’on appelle le mouvement des Highlands Clearances qui entraina misère, mendicité, famine… et finalement migration

Au moment de la Révolution américaine, beaucoup de colons écossais étaient des Loyalistes.

Cependant, n’oublions pas qu’en 1776, dix-neuf des cinquante-six délégués à signer la déclaration d'indépendance étaient écossais ou écossais irlandais.

Les Highlanders loyalistes ont été vaincus à la bataille de Moore's Creek Bridge en 1776.

Les Patriotes écossais-irlandais ont vaincu les Loyalistes américains écossais lors de la bataille de Kings Mountain en 1780.

 

Par la suite, ils furent nombreux à quitter les États-Unis pour s'installer au Canada ou retourner en Écosse. Ceci s’explique très facilement. En effet, la plupart de ces familles avaient tout perdu après Culloden. Elles ne voulaient plus prendre le risque d’être à nouveau impliquées dans une révolte. L’exil vers le Canada, territoire fidèle au Roi, était une option de sécurité.

 

Cependant, beaucoup d'entre eux sont revenus plus tard du Canada en Amérique.

 

Au recensement de 1790, la Pennsylvanie, la Virginie et la Caroline du Nord avaient la plus forte proportion d’écossais parmi leurs habitants. Ils représentaient plus de six pour cent de la population, soit environ 260 000 habitants.

 

 De plus, on attribue souvent aux Écossais d'avoir été les précurseurs de la migration vers l’Ouest de l'Amérique car dès 1773, il y avait déjà des Écossais dans le Kentucky. En 1779, ils se trouvaient de l'autre côté de la rivière Ohio. Les descendants des Ecossais de Caroline du Nord ont été des pionniers dans le Tennessee et le Missouri. Certains Écossais se sont installés au Texas dès les années 1820. Ils ont également quitté l'Est pour s'installer au Michigan, en Indiana, en Illinois, au Dakota et dans la vallée du Mississippi. Detroit et Chicago avaient un grand nombre de pionniers écossais. Ils furent parmi les premiers habitants non espagnols de Californie avec la ruée vers l'or de 1849 attirant un plus grand nombre d'entre eux dans cette région.

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les immigrants écossais étaient souvent des ouvriers qualifiés ou des artisans. Beaucoup étaient des bijoutiers, des jardiniers, des mineurs, des commis, des commerçants, des boulangers, des bouchers, des cuisiniers, des barbiers, des selliers, et certains étaient des perruquiers et des portraitistes.

Les Écossais étaient actifs dans l'imprimerie et l'édition. Les Virginiens engageaient tous leurs tuteurs et maîtres d'école écossais

Au XIXe siècle, dans le Vermont, le recrutement industriel a amené des ardoisiers gallois.  

De nombreux Écossais-irlandais se sont joints aux migrations de masse vers le Nouveau Monde provoquées par la famine de la pomme de terre des années 1840.  

 

Au total, 478 224 Écossais-Canadiens sont entrés aux États-Unis entre 1852 et 1910 selon les chiffres officiels. 

Avant 1855, le groupe le plus nombreux d'artisans qualifiés à immigrer étaient les tisserands, y compris un bon nombre de femmes fileuses ou de travailleuses du textile. 

 

Vers 1860, un recensement montre que près de 10 % de la population est de naissance écossaise. Il est mentionné des groupes de soixante familles de la même région en Écosse. La solidarité a joué un grand rôle. Des familles ont fourni des capitaux pour aider d'autres Écossais à s’installer 

Un nombre important d'Écossais ont également immigré aux États-Unis au XIXe siècle pour travailler dans l'industrie.  L'émigration d'Écosse a culminé au XIXe siècle, lorsque plus d'un million d'Écossais sont partis pour les États-Unis, profitant de l’innovation apportée par la vapeur, qui était elle-même en grande partie une création écossaise, contribuant à une révolution dans les communications transatlantiques

Tout au long du XXe siècle, l'immigration augmentait lorsque les conditions économiques en Écosse se détérioraient ; cela était particulièrement vrai dans les années 1920, lorsqu'une dépression économique a frappé particulièrement l'Écosse. Parce que la loi britannique interdisait alors aux travailleurs qualifiés de quitter le pays, de nombreux travailleurs écossais-irlandais se sont retrouvés aux États-Unis en passant par le Canada. Plus de trois cent mille Écossais ont immigré aux États-Unis entre 1921 et 1930.

 

C’est la dernière grande vague écossaise vers l’Amérique.

La population totale d’Écossais américains est estimée à 27/30 millions de personnes. 

  

Aujourd'hui, il y a 40 000 New-Yorkais qui sont les descendants des premiers migrants écossais. 

  

 

Les populations importantes d’origine écossaise se retrouvent en Nouvelle-Angleterre, dans les Appalaches et dans le Grand Sud, New York, Virginie-Occidentale, Idaho, Caroline du Nord et du Sud, Floride , Californie et Pennsylvanie.  

Tous ces migrants parlent aujourd’hui l’anglais (dialectes anglais-américain) mais quelques minorités parlent encore le gaélique.

 

Le gaélique écossais était parlé dans les Highlands essentiellement où il survivait malgré les pressions des Lowlands, anglophones. 

Au moment des migrations à grande échelle vers l'Amérique du Nord au XVIIIe siècle, la langue arriva dans le Nouveau Monde.

Selon le recensement de 2000, 1 199 personnes parlent encore le gaélique écossais à la maison.

Les descendants directs des Highlanders écossais n'étaient cependant pas les seuls aux États-Unis à parler la langue. Le gaélique était l'une des langues parlées par les commerçants de fourrures dans de nombreuses régions d'Amérique du Nord. Dans certaines parties des Carolines et de l'Alabama, les communautés afro-américaines parlaient le gaélique écossais, en raison de l'influence des propriétaires d'esclaves qui le parlaient.

 

Ils étaient probablement presbytériens lorsqu’ils sont arrivés ; bien qu'un bon nombre de Highlanders soient catholiques romains.

Aujourd’hui, ils pratiquent toujours le Christianisme (Presbytérianisme, Baptisme, Pentecôtisme, Méthodiste, Protestantisme et Catholicisme romain), et d’autres religions (y compris le Déisme).

Les Écossais de la jeune Amérique ont développé leur propre secte religieuse, les Glassites, qui ont tenté de revenir à des modèles primitifs et apostoliques.  

Ils sont connus sous le nom de Sandemanians, du nom de Robert Sandeman (1718-1771). 

  

Les loges maçonniques américaines sont issues de la Franc-maçonnerie écossaise.  

George Washington était l’un de ses membres éminents.  

C’est dans ce contexte d’entraide et de fraternité que nous pouvons aborder un sujet remarquable de l’immigration écossaise. En effet, les migrants écossais avaient la chance de trouver d'autres Écossais à leur arrivée et obtenaient fréquemment l’aide des sociétés écossaises qui avaient été formées pour aider les nouveaux arrivants.

 

À Boston, Massachusetts, nous trouvons la Scots Charitable Society, fondée en 1657, pour soulager les populations locales d'origine écossaise démunies.

Reconnue comme la plus ancienne organisation caritative de l’Amérique du Nord, aujourd'hui, la Charity participe également à la promotion du patrimoine écossais et celtique tels les Highlands Games, les défilés et d'autres événements dans la région du Grand Boston.

La St Andrew's Society of the State of New York a été fondée en 1756, société philanthropique et charitable pour venir en aide aux migrants écossais.

Ces associations ont contribué à faciliter le chemin des émigrants d'Écosse. D'autres étaient également situés à Philadelphie et Savannah, en Géorgie